Durant leur investigation effectuée à bord du navire de recherche Nautilus, des scientifiques qui étudient la vie dans les profondeurs ont découvert l’une des méduses les plus rares au monde au fond du Pacifique Central à l’aide de leur robot plongeur.
Connue sous le nom de Deepstaria, elle est la moins étudiée de toutes les espèces connues de ce groupe.
Avant de reconnaître l’espèce en question, les scientifiques se sont d’abord demandé ce que c’était exactement. La créature avait en effet une forme très particulière et très étrange. Dépourvue de membres, elle se déplaçait en flottant telle une lanterne au-dessus du fond océanique.
Il semblerait aussi que la méduse pouvait changer d’apparence en passant d’une forme proche de celle d’une cloche à celle d’un manche à air translucide.
Une étrange et rare créature
Le nom de la méduse Deepstaria est en fait celui du navire qui l’a découverte pour la première fois dans les années 60.
Selon les informations, Deepstaria n’a été vue qu’une douzaine de fois seulement durant ces cinquante dernières années. Ainsi, les informations concernant la méduse sont encore lacunaires. Les scientifiques sont toutefois au courant de sa capacité à changer de forme et d’élargir son corps quand elle chasse ses proies.
Une association des plus inattendues
Quand le robot de reconnaissance des chercheurs a approché l’animal, ils ont remarqué une mystérieuse tache rouge au niveau de ses entrailles. En général, cette méduse rare se nourrit d’autres êtres vivants qui nagent tout près d’elle. Les scientifiques ont alors supposé que c’était de cette manière que la chose rouge a pu pénétrer dans son ventre.
En zoomant, les chercheurs ont pu voir que le corps étranger était en fait un minuscule crustacé isopode encore vivant. D’après leur théorie, le crustacé aurait fait exprès de vivre à l’intérieur de la méduse afin de se protéger des prédateurs.
Bien que le type de relation que les deux espèces partagent ne soit pas très clair, il semble que ce ne soit pas la première fois que des chercheurs ont remarqué cette association. Selon leurs explications, ces « isopodes résidents » ont déjà été observés accrochés à d’autres spécimens de Deepstaria auparavant.
Les recherches de l’équipe Nautilus vont continuer jusqu’en octobre prochain. Espérons qu’ils obtiennent d’autres informations intéressantes sur cette espèce rare de méduse, ou mieux encore, qu’ils rencontrent d’autres créatures inconnues à ce jour.