Un drone a fait une irruption spectaculaire lors du premier entraînement de la sélection nationale à Bouaké, forçant l’intervention musclée de la police qui n’a pas tardé à mettre la main sur le pilote indésirable. Manifestement, ce dernier avait des visées d’espionnage sur la bande à Djamel Belmadi.
Les Fennecs, après un stage au Togo couronné de succès, ont pris d’assaut la Côte d’Ivoire en préparation de leur entrée fracassante dans la CAN-2023. Alors qu’ils se donnaient à fond lors de leur première séance d’entraînement à Bouaké, une intrusion inattendue a perturbé les choses : un drone cherchait visiblement à récolter des informations cruciales sur les stratégies des Verts. Belmadi, qui avait exclu les médias de la session, a brusquement mis fin à l’entraînement suite à cet incident, alimentant ainsi les spéculations. S’agissait-il d’une tentative d’espionnage pour alimenter nos rivaux dans cette CAN en données et en images ?
La riposte ne s’est pas fait attendre, la police locale a été dépêchée sur les lieux pour appréhender le pilote qui n’avait visiblement pas compris le concept de discrétion. Selon les médias algériens sur place, la police ivoirienne a interrogé le pilote pour comprendre les motivations derrière sa tentative d’espionnage des coéquipiers de Mahrez à l’aide du drone.
En parallèle, la FAF a pris les devants en sollicitant l’autorisation de la CAF pour filmer les séances d’entraînement. Bien que l’instance africaine ait donné son accord, elle a souligné la nécessité du respect d’une certaine hauteur de vol.
Il est à noter que la CAF n’a guère apprécié la présence excessive de caméras accompagnant le bus de l’équipe nationale lors de ses déplacements vers le stade ou l’hôtel. Les droits TV de la CAN sont sa chasse gardée, et elle est prête à prendre des mesures sévères pour les protéger.