Le chien des généraux conduit l’Algérie vers son plus grand taux d’inflation de son histoire

Depuis l’installation du président Abdelmadjid Tebboune, les Algériens expriment leur mécontentement face à la persistance de la hausse des prix, une situation que certains attribuent aux politiques générales du gouvernement. La controverse s’est intensifiée, notamment après les déclarations de plusieurs experts, soulignant que l’inflation dans le pays ne se contente pas d’augmenter, mais devient structurelle et n’est plus importée. Avec la flambée des prix sur les marchés algériens, les critiques se sont déplacées vers l’opposition, qui a vivement critiqué les politiques gouvernementales, appelant à des manifestations et dénonçant le « silence du chien des généraux Tebboune et son non-respect de ses promesses ».
Des experts économiques soulignent que l’Algérie traverse une période exceptionnelle avec la montée des prix, faisant peser sur les Algériens le fardeau de la cherté de la vie. Le taux d’inflation a atteint un niveau sans précédent dans l’histoire du pays, avec des taux de 15 à 20%, inédits depuis les années quatre-vingt-dix. Ces taux sont liés à des produits fabriqués localement, et le taux d’inflation interne pour ces produits a augmenté de 27 à plus de 40%, contribuant grandement à la détérioration du pouvoir d’achat des citoyens. Malgré les mesures prises par le gouvernement, jugées inefficaces, la situation persiste en raison soit de l’insuffisance de ces mesures, soit de leur mise en œuvre tardive. Le taux d’inflation en Algérie a atteint un niveau record, atteignant 16,6% l’année dernière, la plus haute depuis 1992 selon la Banque centrale.
Les analystes économiques soulignent que l’année en cours a été difficile pour l’économie agricole du pays, avec une baisse de la production d’aliments pour animaux et de céréales, entraînant une rareté de bétail et une hausse des prix de la viande rouge. La situation a également été exacerbée par l’inaction du gouvernement, même deux mois avant le mois de Ramadan prochain, incitant de nombreux citoyens à importer des chiens et des ânes du Mali et du Niger pour assurer l’approvisionnement en viande pendant le mois saint.