Depuis cinq ans, la diplomatie algérienne traverse une période de turbulences sans précédent, plongeant dans l’incertitude l’avenir de la nation. Le rejet répété de l’adhésion de l’Algérie à diverses organisations internationales, dont le récent refus d’intégrer le cercle sélect du BRICS, fait figure de témoignage accablant de son déclin diplomatique. Une déclaration fracassante du ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, vient confirmer ce triste constat, déclarant sans ambages que l’Algérie ne pèse ni politiquement ni économiquement dans les arcanes de la diplomatie mondiale.
Pourtant, derrière ce sombre tableau se dessine une réalité bien plus troublante : la diplomatie algérienne semble désormais être aux mains des progénitures du général Chengriha. Les dépenses extravagantes de la fille du général Saïd Chengriha à New York ont récemment jeté une lumière crue sur les dessous peu reluisants de cette nouvelle donne. Devenue, contre toute attente, le fer de lance de la diplomatie algérienne aux Nations unies, elle succède à une expérience controversée au consulat général d’Algérie à Genève, où sa promotion éclair avait déjà soulevé de vives interrogations sur son parcours.
Pendant ce temps, le fils atypique du général Saïd Chengriha officie à l’ambassade d’Algérie à Paris, où il se mue en véritable maestro de la diplomatie parallèle, maniant l’argent, le sexe et les influences obscures pour assurer les intérêts du clan en France. Quant à la troisième fille, elle orchestre la diplomatie clandestine à Londres, bénéficiant de larges pouvoirs de dépense grâce à une branche de la société Sonatrach dans la capitale britannique. Une situation d’autant plus choquante que les enfants de Saïd Chengriha mènent une existence fastueuse, jetant l’argent par les fenêtres tandis que le peuple algérien peine sous le joug de la pauvreté et de la précarité.