La saga pathétique entre l’Algérie et les Émirats arabes unis continue sur une note de farce diplomatique. Dans un nouvel épisode absurde, le ministère de la Justice algérien, plutôt que de s’attaquer aux problèmes cruciaux du pays, s’embourbe dans une comédie en ordonnant aux notaires de suspendre tout accord avec la United Tobacco Company et la Société algéro-émiratie de Tabac.
Manifestement offusquées par le non-respect d’un accord datant de 2005, les autorités algériennes semblent découvrir tardivement que leurs partenaires émiratis ont fait des promesses en l’air. Le résultat de cette mascarade ? Des pertes financières abyssales pour l’Algérie et des allégations de malversations financières planant comme un nuage noir sur cette tragi-comédie.
En arrière-plan, des relations douteuses entre un homme d’affaires émirati et un conseiller de feu Bouteflika, mettant en lumière des manœuvres louches dans la création de la STAEM. Les manipulations contractuelles ont permis à la partie émiratie de prendre le contrôle de la société, contribuant ainsi au siphonnage des fonds publics.
Cette directive du ministère de la Justice algérien, au lieu de résoudre les problèmes urgents du pays, ne fait que souligner l’incapacité des autorités à s’attaquer sérieusement aux véritables enjeux. Cette mascarade risible et désespérée détourne l’attention des véritables défis auxquels l’Algérie est confrontée.
Au lieu de prendre des mesures responsables pour améliorer la situation du pays, l’Algérie s’égare dans une comédie diplomatique grotesque. Jusqu’où cette pièce tragique et absurde mènera-t-elle les relations déjà tendues entre les deux nations ? La réponse semble se perdre dans le labyrinthe de cette farce diplomatique déconcertante.