Kamala Harris, en exprimant les objections des États-Unis à l’opération de Rafah, a déclaré que si Israël lançait une attaque terrestre sur la ville de Rafah dans le sud de Gaza, elle en subirait les conséquences.
Kamala Harris, vice-présidente de Joe Biden, président des États-Unis, dans une interview avec la chaîne de télévision ABC, en réponse à la question de savoir si en cas d’attaque terrestre d’Israël contre Rafah, Tel Aviv serait confrontée à ses conséquences, a déclaré : « Nous prendrons des mesures en temps voulu. Je ne rejette rien. Nous avons clairement indiqué dans de nombreuses discussions et de toutes les manières possibles que toute opération militaire majeure à Rafah serait une grave erreur. »
Le vice-président Biden a poursuivi : « J’ai examiné les cartes. Il n’y a nulle part où aller pour ce nombre de Palestiniens déplacés. Nous examinons environ un million et demi de personnes à Rafah qui s’y trouvent parce qu’on leur a dit d’y aller. Nous avons donc été très clairs que se diriger vers Rafah avec toute opération militaire est une erreur. »
Immédiatement après la diffusion de l’interview de Harris, Benjamin Netanyahu, Premier ministre du régime sioniste, a répété que l’armée de ce régime se rendrait à Rafah sur la voie de la « victoire absolue » sur le Hamas.
La perspective d’une attaque de chars et de soldats du régime sioniste sur Rafah préoccupe Washington car Israël doit avoir un plan pour le transfert des Palestiniens qui ont été accueillis dans cette région depuis leur déplacement des autres zones de la bande de Gaza pendant la guerre de cinq mois.
Netanyahu s’est engagé à évacuer les non-combattants et à fournir une assistance humanitaire avant toute attaque, mais n’a pas encore divulgué les détails de tels plans.
Les responsables américains ont déclaré en début de mois que Biden imposerait des conditions pour l’envoi d’une aide militaire future au régime sioniste en cas de poursuite de l’attaque contre Rafah.
Plus tôt ce mois-ci, Biden avait également décrit l’opération israélienne à Rafah comme une « ligne rouge