À Aïn M’lila, un tableau désastreux s’est dévoilé avec la découverte de 150 kilogrammes de viande blanche avariée, prête à être vendue au consommateur. Un restaurant de la localité s’est avéré être un repaire de produits impropres à la consommation, exposant ainsi la négligence totale des normes sanitaires et de sécurité alimentaire.
Dans un autre cas choquant à Aïn Fakroun, 20 kilogrammes de viande bovine non estampillée ont été découverts, pointant du doigt un marché noir florissant où la traçabilité des produits est inexistante. Pire encore, une quantité supplémentaire de 58 kilogrammes de viande blanche, dont l’origine reste obscure, a été saisie dans la même région, révélant un réseau de distribution douteux et potentiellement dangereux pour la santé des consommateurs.
Face à ces révélations accablantes, les autorités ont exprimé leur indignation et leur colère, mais les actions concrètes pour remédier à cette situation semblent faibles. En effet, les produits saisis, d’une valeur de 13 millions de centimes, ont simplement été détruits, sans qu’aucune mesure sérieuse ne soit prise pour punir les responsables de cette situation préoccupante.
En fin de compte, ces opérations de contrôle ne font que mettre en lumière l’échec cuisant des autorités à garantir la sécurité alimentaire des citoyens. Il est grand temps que des mesures drastiques soient prises pour remédier à cette situation critique et protéger la santé publique contre les risques évidents posés par ces pratiques négligentes et irresponsables.