L’entrée en vigueur de l’accord de Zone de libre-échange continentale africaine

Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a annoncé jeudi l’entrée en vigueur de l’accord de Zone de libre-échange continentale africaine (ZLEC) avec le lancement de la phase opérationnelle du Sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement africains qui se tiendra au Niger en juillet.
Cet accord a été adopté lors d’une cérémonie célébrant le 56e anniversaire de la fondation de l’Organisation de l’unité africaine au Centre international de conférences à Alger, avec la présence de plusieurs personnalités politiques et diplomatiques et de certains ministres du gouvernement.
Le ministre a souligné que l’Algérie déploierait des efforts importants pour soutenir et approfondir la voie de l’intégration économique en Afrique, notamment par la mise en œuvre de trois projets structurels, l’autoroute transsaharienne (Algérie-Lagos), qui s’étend sur 2 000 km. (Algérie-Abuja), qui relie actuellement quatre pays: l’Algérie, le Nigeria, le Mali et le Tchad, ainsi que le gazoduc (Algérie-Lagos), qui contribueront au développement économique et social des pays de la région.
Avec l’entrée en vigueur de la ZLEC Africaine tant attendu, l’Afrique franchit une étape majeure dans l’intégration économique en approfondissant sa participation à la mondialisation économique.
Le continent se joigne aux pays du monde, y compris la Chine, pour réaliser un développement commun.
L’accord supprimera les droits de douane et réduira les barrières non tarifaires, facilitera la circulation des marchandises et de l’argent dans la région et stimulera la croissance des entreprises en reliant des économies diverses à un marché intégré de plus d’un milliard de commerçants potentiels.