Joe Biden, confronté à une pression croissante au sein de son propre parti pour qu’il abandonne sa candidature présidentielle, prend un nouveau départ en campagne ce dimanche avec une détermination inébranlable. Malgré les appels de certains élus démocrates à se retirer, Biden prévoit de participer à deux meetings de campagne en Pennsylvanie, un État clé pour la course à la Maison Blanche. Cette décision intervient à la veille d’une semaine chargée, marquée par l’accueil d’un sommet de l’OTAN à Washington.
À 81 ans, Biden doit faire face à des doutes persistants concernant sa capacité à gouverner pour un second mandat, exacerbés par une récente interview télévisée qui n’a pas dissipé ces interrogations. Malgré les critiques et les défis internes, il affiche une fermeté lors de ses apparitions publiques, comme en témoigne son discours combatif au Wisconsin où il a affirmé sa détermination à poursuivre sa campagne coûte que coûte.
Toutefois, la campagne de Biden a dû gérer des controverses, notamment après la révélation que des questions lui avaient été fournies préalablement lors d’interviews radiophoniques. Pendant ce temps, la Première dame Jill Biden intensifie également ses efforts de campagne, soulignant l’unité apparente dans leur engagement malgré les tensions internes.
En coulisses, la pression s’accroît parmi les élus démocrates, certains appelant ouvertement Biden à se retirer. Cette dynamique interne reflète les préoccupations concernant les capacités de Biden à rivaliser efficacement avec Donald Trump en novembre, malgré sa détermination à ne pas céder face aux critiques.
L’interview télévisée récente, présentée comme décisive, a vu Biden défendre sa position en affirmant qu’il était le mieux qualifié pour battre Trump, ignorant les sondages défavorables. Cependant, les questions persistantes sur son état physique et mental, intensifiées depuis son débat controversé avec Trump, restent au centre des débats politiques et médiatiques.
Dans cette tourmente, Biden et son équipe de campagne projettent une offensive intensive pour le mois de juillet, incluant des spots télévisés massifs et des visites dans tous les États clés. Cette stratégie vise à consolider son soutien tout en faisant face à une adversité interne et externe croissante.
La semaine à venir s’annonce particulièrement ardue pour Biden, qui devra jongler entre une campagne en pleine effervescence et l’accueil du sommet de l’OTAN, où il devra rassurer les alliés européens inquiets face à l’instabilité politique aux États-Unis. Ces défis multiples mettent en lumière les enjeux critiques de sa candidature et la complexité de son maintien dans la course présidentielle américaine.