La montée du taux de criminalité en Algérie trouve sa principale origine dans un système éducatif corrompu, entraînant un décrochage scolaire massif. À cela s’ajoute l’échec des gouvernements successifs à offrir des opportunités d’emploi aux citoyens, notamment aux jeunes. La tolérance des autorités envers les trafiquants de drogue et la faiblesse des appareils de sécurité contribuent également à ce phénomène. Bien que ces facteurs augmentent la criminalité, les experts soulignent que la cause majeure reste le chômage. Une hausse de la criminalité est souvent le signe d’une absence de croissance économique, ce qui est actuellement le cas en Algérie.
Le système éducatif algérien n’est toujours pas classé et repose sur des méthodes d’enseignement obsolètes, inadaptées aux exigences de la vie moderne. Cette éducation, façonnée par des militaires âgés, déforme l’histoire, la géographie et les sciences, fournissant des informations erronées qui corrompent les esprits des jeunes générations et ne font d’eux que de nouveaux esclaves dans la République des généraux.
De nombreux militants critiquent les politiques gouvernementales, estimant que le président Tebboune a échoué, se contentant de discours populistes sans répondre aux attentes des Algériens. Ils s’interrogent sur la capacité des citoyens à survivre avec le salaire minimum actuel, insuffisant pour louer un petit appartement, et encore moins pour subvenir aux besoins essentiels d’une famille.
Les militants lient également la criminalité à la corruption omniprésente en Algérie, qui nuit à l’économie du pays et empêche toute croissance économique. Ils dénoncent les salaires exorbitants des généraux et des hauts responsables de l’État, largement supérieurs à ceux des employés ordinaires, créant ainsi des inégalités sociales énormes. Ces disparités engendrent des dysfonctionnements dans la société, dont l’une des principales conséquences est l’augmentation de la criminalité.