Abdelkader Amrani a pris la décision de se retirer définitivement de son rôle d’entraîneur au CS Constantine, mettant ainsi un terme à une période à la fois tumultueuse et souvent productive pour le club.
Après avoir accepté de revenir en poste malgré une première démission, ses efforts pour mettre en œuvre sa vision ont été constamment entravés par des obstacles. Sa décision finale de partir a été scellée lors d’une réunion avec le nouveau président du Conseil d’administration, Tahar Chilla.
Amrani avait envisagé une restructuration de l’équipe en libérant plusieurs joueurs de l’effectif précédent, une initiative qui avait déjà motivé sa première démission. Cette fois-ci, ses plans de confier le recrutement à Yacine Ferssadou n’ont pas été approuvés, et les joueurs qu’il souhaitait libérer n’ont pas été écartés, exacerbant ainsi ses frustrations et renforçant ses désaccords avec l’administration du club.
Selon certaines sources, son départ est également motivé par l’ingérence de certains agents de joueurs, qui ont tenté d’imposer leurs clients à l’entraîneur. Cette interférence extérieure, combinée à une direction de club sensible à leurs suggestions, a rendu la situation intenable pour Amrani, qui a préféré se retirer plutôt que de compromettre ses principes.
Dans ses adieux, Amrani a exprimé son honneur d’avoir dirigé le CS Constantine et a exprimé l’espoir que les supporters aient apprécié les résultats obtenus sous sa direction. Son départ laisse l’équipe dans une période de transition critique, avec des enjeux importants concernant la direction future et la cohésion interne du club.