Le communiqué du ministère des Travaux publics et des Infrastructures de base met en avant les moyens mobilisés pour faire face à l’accumulation de neige dans certaines wilayas. Cependant, il est légitime de s’interroger sur l’efficacité et la réactivité des interventions annoncées, étant donné les retards persistants dans la réouverture des routes nationales et des chemins de wilayas.
Malgré la mobilisation de plus de 270 cadres et agents et de 70 unités d’équipement, plusieurs axes routiers restent bloqués, paralysant des milliers d’usagers et isolant des régions entières. Ce manque de résultats tangibles soulève des questions sur la gestion des moyens déployés et la planification des interventions. Les citoyens se retrouvent souvent pris au piège, sans solution immédiate, alors que des prévisions météorologiques avaient pourtant anticipé ces perturbations.
De plus, l’insistance du ministère à souligner la poursuite des interventions, sans fournir un calendrier clair pour la réouverture des routes, traduit un manque de transparence et de responsabilité. Les habitants des wilayas concernées, notamment à Sétif, Bouira et Tizi Ouzou, ne peuvent se satisfaire de promesses réitérées sans constat concret sur le terrain.
Ce retard dans les interventions est d’autant plus critiquable qu’il reflète une gestion réactive plutôt que proactive des infrastructures face aux aléas climatiques. Cela démontre la nécessité urgente de renforcer les mécanismes de préparation, de maintenance préventive et de coordination entre les différents secteurs impliqués pour éviter de telles situations à l’avenir.