Les relations entre la France et l’Algérie s’enfoncent dans une crise accrue, exacerbée par l’entêtement du régime d’Alger et son incapacité à faire face à ses responsabilités internationales. Face à l’obstruction algérienne sur la question migratoire et aux tensions diplomatiques croissantes, Paris a pris une mesure radicale : restreindre l’entrée de plusieurs hauts responsables algériens sur son territoire. Jean-Noël Barrot, ministre français des Affaires étrangères, a annoncé mardi soir ces sanctions, révélatrices d’un agacement grandissant face à l’immobilisme algérien.
Cette décision intervient alors qu’Alger refuse de reprendre plusieurs ressortissants expulsés de France, y compris l’assaillant de Mulhouse, impliqué dans une attaque ayant relancé le débat sur la sécurité et la politique migratoire. Plutôt que de coopérer, le gouvernement algérien persiste dans une posture rigide, confirmant ainsi son incapacité chronique à assumer ses engagements internationaux.
Paris dénonce un manque de volonté et une absence de réciprocité qui fragilise encore davantage une relation déjà éprouvée par une série de contentieux. Jean-Noël Barrot, tout en laissant la porte ouverte à une amélioration, prévient que ces sanctions ne seront levées que si Alger revoit sa position.
Si certains membres du gouvernement français, à l’image de Barrot, préconisent une démarche diplomatique, d’autres, comme Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, adoptent un ton bien plus ferme. L’État français semble lassé des caprices du pouvoir algérien, incapable de s’extraire de son discours victimaire et de répondre aux attentes de la communauté internationale.
Cette crise diplomatique vient s’ajouter à d’autres tensions profondes :L’incarcération arbitraire de l’écrivain Boualem Sansal, qui a provoqué une indignation en France et dans les milieux intellectuels internationaux.
La colère d’Alger après la reconnaissance par la France de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, une réalité que le pouvoir algérien refuse d’admettre.
L’impasse sur les questions migratoires et le refus obstiné d’Alger de coopérer avec Paris sur la gestion des expulsés.
Face à cette accumulation de contentieux, la posture rigide du gouvernement algérien semble désormais jouer contre ses propres intérêts, accentuant son isolement diplomatique.
Le message de Paris est clair : l’Algérie ne peut plus continuer à esquiver ses responsabilités tout en prétendant être un partenaire de premier plan. Alors que l’économie algérienne demeure fragile et que le pays peine à attirer des investissements étrangers, cette attitude risque d’envenimer encore davantage une relation déjà malmenée. Alger choisira-t-elle enfin la raison, ou persistera-t-elle dans une politique de confrontation stérile ?