L’Union nationale des personnels de l’enseignement et de la formation (UNPEF) a appelé, hier samedi , à une journée de grève nationale dans les établissements du cycle primaire de l’Education nationale pour mercredi prochain 23 octobre prochain, invitant ainsi les enseignants du primaire à un arrêt de travail pour réitérer dans un cadre organisé leurs revendications socioprofessionnelles .
Dans un communiqué rendu public hier samedi ,l’UNPEF a dénoncé, à l’issue d’une réunion de son BN tenue le 16 octobre, le laxisme des gouvernements successifs face aux revendications légitimes des travailleurs du secteur de l’Éducation soulevées depuis des années et ayant conduità des perturbations permanentes caractérisées par des grèves dont celle des enseignants du cycle primaire entamée la semaine dernière.
L’UNPEF a indiqué que l’objectif de cette action est de réitérer les revendications socioprofessionnelles qui se rapportent principalement à la promulgation du statut particulier des enseignants du primaire notamment dans ses aspects liés à la promotion, l’intégration et le classement.
Le syndicat qui revendique l’application «immédiate et avec effet rétroactif» du décret présidentiel 14/266, réclame le droit à la retraite proportionnelle sans limite d’âge pour les enseignants, ainsi que la révision de la classification des enseignants du primaire. Il réclame aussi la diminution des volumes horaires au primaire, au même titre que ce qui se fait dans le moyen et le secondaire.
En tant que représentant des enseignants du primaire, l’UNPEF demande la régularisation des enseignants formés après le 3 juin 2012 afin qu’ils puissent bénéficier du statut de formateur.
Il faut rappeler que enseignants du primaire avaient observé deux grèves «surprise» suivies de rassemblement devant les directions de l’éducation locales et devant le siège de l’annexe du ministère de l’Education à Alger, et ce en réponse à un appel diffusé via les réseaux sociaux .