La justice a durci le ton face aux fraudes enregistrées durant les épreuves du baccalauréat 2025. Plusieurs tribunaux, notamment à Barika (Batna), M’sila et Ghardaïa, ont prononcé des peines de prison et émis des mandats de dépôt à l’encontre d’individus accusés de fuite et de diffusion de sujets via les réseaux sociaux.
À Barika, deux cas de fraude impliquant l’utilisation de moyens de communication à distance ont été enregistrés le 17 juin. L’un des suspects a été jugé en comparution immédiate et condamné à deux ans de prison, dont une année avec sursis, ainsi qu’à une amende de 250.000 DA. Il a été immédiatement placé sous mandat de dépôt. Par ailleurs, sept autres personnes, dont trois en fuite, sont poursuivies pour des faits similaires. Quatre accusés ont été placés en détention provisoire dans l’attente de leur procès fixé au 24 juin.
À M’sila, cinq cas de fraude ont été constatés les 15 et 16 juin, notamment la publication de sujets d’examen en plein déroulement des épreuves. Les auteurs présumés, identifiés par leurs initiales, ont été présentés en justice. Parmi eux, B.A a été condamné à cinq ans de prison ferme et 500.000 DA d’amende. D’autres peines allant jusqu’à un an de prison ferme et 300.000 DA d’amende ont été infligées, avec plusieurs mandats de dépôt prononcés. Deux affaires ont été renvoyées au 24 juin, l’une avec placement sous contrôle judiciaire, l’autre avec détention provisoire.
À Ghardaïa, un cas de publication du sujet de mathématiques par un compte électronique a été signalé le 16 juin. L’auteur présumé, H.T, a été arrêté et jugé en comparution immédiate. Le tribunal a prononcé à son encontre une peine de cinq ans de prison ferme, accompagnée d’une amende de 50.000 DA et d’un mandat de dépôt immédiat.
Ces décisions illustrent la fermeté des autorités judiciaires dans la lutte contre toute tentative de fraude aux examens officiels, et rappellent la gravité des sanctions encourues en cas de violation de l’intégrité des épreuves.