L’Algérie souffre d’une grave crise économique, qui s’est considérablement exacerbée ces dernières années en raison de l’aggravation des différends et des conflits sur le gâteau de l’Algérie entre les généraux qui détiennent le pouvoir en Algérie.
Ces conflits ont contribué à l’effondrement de l’économie du pays, actuellement sous le poids de l’une des plus grandes récessions économiques de l’histoire de l’Algérie, où le taux de croissance est devenu très faible et où la plupart des projets d’infrastructure ont été bloqués en raison d’un manque de fonds publics, qui a été vidé en gonflant le budget de la défense et de l’armée.
Au paravent, une équipe du FMI a déclaré que le déficit budgétaire de l’Algérie prévu pour 2019 va surement dépasser de loin l’objectif de 7,6% du PIB fixé par le gouvernement.
De nombreux économistes ont également évoqué la possibilité que l’Algérie pourrait avoir recours à l’aide du FMI si les efforts de réforme déployés par le gouvernement pour améliorer les finances publiques du pays ne suffisaient pas.
En outre, le besoin de réformes retardées a augmenté avec le ralentissement des dépôts dans le secteur bancaire, source importante de financement de l’État. Le gouvernement algérien a adopté un budget 2019 visant à réduire le déficit en pourcentage du PIB.
En plus, la stagnation de l’économie locale et l’instabilité des prix du pétrole dans les marchés internationaux ont entraîné une baisse des réserves de change de la Banque centrale d’Algérie, qui se sont établies à 50 milliards de dollars qui est un chiffre catastrophique dans un pays pétrolier comme l’Algérie.
Les données de la banque centrale montraient que la valeur de la dette publique globale intérieure du pays avait augmenté de 40,25% ce qui vaut à 141,9 milliards de dollars fin décembre et que la dette extérieure du pays avait augmenté de 2,6% ce qui vaut à 3,612 milliards de dollars fin décembre.
Tous ces chiffres indiquent que le navire algérien se dirige vers un gouffre sans fond si le peuple ne parvient pas à le détourner en retirant le gouvernail des mains des généraux en particulier de leur grand chef Gaid Salah et mener le navire algérien ver un lieu sûr.