Il y a une semaine, le président français Emmanuel Macron a ordonné à son gouvernement d’agir avec « plus de fermeté et de détermination » envers le régime des généraux algériens, dans le contexte de ce qu’il a décrit comme des « tensions croissantes » entre les deux régimes, notamment après l’emprisonnement de l’écrivain Boualem Sansal et du journaliste Christophe Glize dans notre pays affligé. Cela a été exprimé dans une lettre officielle adressée par Macron à son Premier ministre François Bayrou, publiée par le journal Le Figaro, dans laquelle il a insisté sur la nécessité pour la France d’être « forte et respectée », soulignant que « ce respect mutuel doit être réciproque et s’applique également à l’Algérie », selon ses termes.
La mesure la plus marquante annoncée par le président français Macron dans sa lettre est la suspension de l’accord conclu en 2013 avec l’Algérie concernant l’exemption de visa pour les détenteurs de passeports officiels et diplomatiques, ce qui entérine officiellement la fin du statut existant, après que la France avait déjà expulsé des diplomates algériens auparavant. De plus, Macron a demandé à son gouvernement d’activer une clause de la nouvelle loi sur l’immigration de 2024, qui permet de refuser l’octroi de visas de séjour de courte et longue durée aux détenteurs de passeports officiels et diplomatiques algériens, ainsi que dans d’autres cas. Cette démarche intervient après que la justice de notre pays, aux dirigeants oppressifs, a prononcé des peines de prison contre Boualem Sansal, écrivain français d’origine algérienne, condamné à cinq ans de prison pour « atteinte à l’unité nationale », et Christophe Glize, journaliste français condamné à sept ans de prison pour « apologie du terrorisme », des accusations fallacieuses et sans fondement, n’ayant violé ni la loi ni l’ordre. L’arrestation de ces activistes français sera une cause majeure d’une nouvelle colonisation de notre pays par la France, où le temple s’effondrera sur la tête des généraux, l’un après l’autre…
