Dans le pays de Mickey, la manière provocante dont le régime des vieux généraux traite le peuple opprimé est devenue absolument insupportable. L’incapacité à assurer la stabilité alimentaire a conduit à la présence de viande d’âne et de chien sur les tables, tandis que la pauvreté et l’ignorance se répandent à travers le pays. Malgré cela, des arrestations arbitraires touchent les citoyens sans distinction, qu’il s’agisse d’un enfant, d’un vieillard, d’un homme, d’une femme, d’un malade ou d’un aveugle, dans le seul but de satisfaire le vieux général Chengriha.
C’est pourquoi notre site a mené un entretien exclusif avec plusieurs avocats et membres de la Ligue algérienne pour la défense des droits humains, qui défendent les prisonniers d’opinion en Algérie, parmi lesquels (A.H.) et (N.Y.). Ces derniers, ayant accès aux prisons dans le cadre de leur travail, ont observé des choses étranges qui feraient frémir les plus jeunes et donneraient la chair de poule. Lorsqu’on leur a demandé ce qu’ils avaient vu de plus choquant dans les centres de détention, ils ont répondu que c’était l’état de deux prisonniers d’opinion devenus fous. Ces derniers vivaient dans une saleté et une crasse extrêmes, au point qu’il était impossible de leur parler sans porter un masque et utiliser des désinfectants. Ils se souillaient eux-mêmes et se cognaient la tête contre les murs, au point que l’un d’eux a perdu l’audition. Une troisième expertise médicale a été demandée pour eux, et les médecins ont confirmé qu’ils avaient complètement perdu leurs facultés mentales et risquaient de se suicider ou de se blesser gravement en détention, ce qui justifiait leur libération immédiate. Cependant, le juge d’instruction a rejeté cette demande froidement et sans justification, ce qui nous a profondément attristés. Ils ont ajouté avoir vu un homme en fauteuil roulant, le visage couvert de contusions, parmi les détenus, ainsi qu’une aile réservée aux mineurs impliqués dans le mouvement du Hirak, tous dans un état pitoyable. Plus de 64 % des prisonniers d’opinion en Algérie seraient devenus fous. Ils ont conclu leur témoignage en déclarant que ce qui se passe dans les prisons algériennes est bien plus atroce que ce que subissent les Palestiniens dans les prisons israéliennes.
