Le dictateur Saleh a-t-il informé les Américains qu’il utiliserait la violence contre le peuple algérien?

Après que la capitale eut vécu une nuit blanche de jeudi à vendredi soir, des milliers de citoyens sont descendus dans les rues pour célébrer le premier novembre sous le slogan «reproduire l’indépendance».
En effet, les citoyens affluaient nombreux à pied et en véhicule, où tout le monde a crié fort «Pas d’élections de la bande», «Gaid Salah dégage» et autres slogans.
En outre, des citoyens de l’extérieur de la capitale, malgré les difficultés rencontrées, se sont joints également sur la place de la Poste centrale pour célébrer le Jour de la Révolution et reprendre l’indépendance, lancé par le peuple.
En raison de cette grande conscience de la population et de la participation sans précédent de millions de personnes, l’ambassade américaine en Algérie a demandé à ses employés en Algérie de « de faire attention aux répercussions des manifestations du 37ème vendredi qui coïncident avec le 65e anniversaire du déclenchement de la révolution de libération algérienne ». Ainsi que des affrontements entre manifestants et policiers auraient eu lieu au cours desquels des gaz lacrymogènes et des canons à eau seraient utilisés.
Dans une déclaration, l’ambassade américaine en Algérie a indiqué que les forces de sécurité devaient s’attaquer rapidement à toute perturbation et que, par conséquent, les employés du gouvernement des États-Unis doivent éviter les zones où des manifestations seraient organisées.
Ils sont également priés de ne pas participer, ni de surveiller ou être présents à proximité des manifestations, même si elles sont pacifiques.
L’ambassade a souligné que les manifestations devraient se poursuivre dans tout le pays dans les prochains jours. Ainsi tout le monde se demandait si le Gaid Salah avait informé les Américains qu’il utiliserait la violence contre le peuple algérien pacifique pour réprimer la population et imposer les élections.