La cité phocéenne, déjà ébranlée par une vague de violence liée au narcotrafic, a été frappée par un drame qui terrifie ses habitants. Jeudi 13 novembre 2025, vers midi, Mehdi Kessaci, 20 ans, aspirant gardien de la paix, a été froidement abattu alors qu’il se trouvait au volant de sa voiture, stationnée près du Dôme, dans le 4ᵉ arrondissement. Deux individus sur une moto ont ouvert le feu sans sommation.
Mehdi a été touché à plusieurs reprises, notamment à la tête et au thorax, selon les premières constatations médico-légales. Les tirs, effectués à bout portant depuis un engin en mouvement, ont été d’une précision chirurgicale, visant à neutraliser immédiatement la victime. Au moins cinq impacts ont été relevés sur son corps, attestant de l’intention homicide et de la détermination des auteurs. Mehdi n’a eu aucune chance de survivre, malgré l’intervention rapide des secours.
Survenue en pleine journée dans un quartier animé, cette exécution a semé la panique parmi les passants, rappelant les méthodes impitoyables des cartels sud-américains et plongeant Marseille dans l’angoisse.aspirant gardien de la paix, a été froidement abattu alors qu’il se trouvait au volant de sa voiture, stationnée près du Dôme, dans le 4ᵉ arrondissement. Deux individus à moto ont ouvert le feu sans sommation. Mehdi a été touché à plusieurs reprises, notamment à la tête et au thorax, selon les premières constatations médico-légales rapportées par des sources proches de l’enquête. Les tirs, effectués à bout portant depuis une moto en mouvement, ont été d’une précision chirurgicale, visant à neutraliser immédiatement la victime. Au moins cinq impacts de balle ont été relevés sur son corps, attestant de l’intention homicide et de la détermination des auteurs. Mehdi n’a eu aucune chance de survivre, malgré l’intervention rapide des secours. Survenue en pleine journée dans un quartier animé, cette exécution a semé la panique parmi les passants, évoquant les méthodes impitoyables des cartels sud-américains.
Le lendemain, la moto utilisée par les assassins a été retrouvée incendiée dans le 13ᵉ arrondissement, un secteur périphérique souvent associé aux zones de non-droit où prospèrent les trafics. Cette pratique rituelle vise à effacer les traces et à compliquer l’enquête des forces de l’ordre. Les auteurs courent toujours, et leur traque s’annonce ardue dans un contexte où les narcobandits bénéficient d’un réseau tentaculaire et d’une impunité apparente.
Ce qui rend cette affaire particulièrement glaçante, c’est l’identité de la victime. Mehdi Kessaci n’était pas un acteur du milieu, loin s’en faut : il était « absolument inconnu des services de police », comme l’a tenu à préciser le procureur de la République de Marseille, Nicolas Bessone, lors d’une conférence de presse. Et pourtant, il portait un nom qui résonne dans les cercles engagés contre la mafia de la drogue : il était le petit frère d’Amine Kessaci, 22 ans, figure montante de la lutte anticriminalité à Marseille. Amine, militant écologiste et fondateur de l’association Conscience, s’est imposé comme un porte-voix intransigeant contre l’emprise des narcotrafiquants sur les quartiers populaires. Son engagement n’est pas théorique ; il puise ses racines dans le sang : en 2020, leur grand frère, Brahim Kessaci, avait été assassiné dans un règlement de comptes sordide, retrouvé carbonisé dans un véhicule incendié, victime collatérale des guerres intestines des trafiquants.
Vendredi matin, le maire de Marseille, Benoît Payan, a réagi avec une indignation palpable. Il a qualifié les méthodes des assassins de « mafieuses », évoquant un possible « assassinat d’intimidation » qui marquerait un seuil inédit de barbarie. « Si cette piste est confirmée, on passerait dans une phase qu’on n’a pas connue depuis l’assassinat du juge Michel », a-t-il lancé, faisant référence au magistrat anti-Mafia tué en 1979, symbole d’une ère où l’État avait dû riposter avec fermeté. Pour Payan, ce crime n’est pas qu’une affaire personnelle : il teste l’État de droit tout entier, en visant à « faire peur et à faire taire » ceux qui osent défier les barons de la drogue. « La vie n’a aucun prix pour ces criminels », a-t-il martelé, appelant à une « réponse ferme et exemplaire ».


























