Le tirage au sort de la Coupe du monde 2026, organisé à Washington, a pris une dimension inattendue ce vendredi, lorsque la Fédération internationale de football (FIFA) a remis à Donald Trump son nouveau « Prix pour la paix ». La cérémonie s’est tenue au Kennedy Center, en présence de responsables sportifs, diplomatiques et médiatiques.
Ce prix, tout juste créé par l’organisation, vise à distinguer des personnalités ayant « contribué à la promotion de la paix et au rapprochement entre les peuples ». Le président de la FIFA, Gianni Infantino, a félicité le président américain en affirmant que le football peut servir « d’outil de dialogue mondial ». Il a rappelé que ce prix a vocation à mettre en valeur des initiatives ou démarches considérées comme favorables à la stabilité internationale.
Donald Trump, invité principal de l’événement, a déclaré ne pas s’attendre à recevoir cette distinction. Il a estimé que « la recherche de solutions pacifiques devrait toujours primer », tout en affirmant que son action n’était « pas motivée par la reconnaissance mais par le souci de sauver des vies ».
Le contexte politique entourant cette annonce a toutefois suscité des réactions partagées, notamment en raison des critiques visant l’administration américaine après des opérations militaires récentes dans les Caraïbes et des débats autour de sa politique migratoire. Certains observateurs ont noté que cette mise en lumière intervient à un moment particulièrement sensible pour Washington.
Le comportement de la FIFA fait également l’objet de commentaires, plusieurs analystes soulignant que l’organisation avait déjà été critiquée par le passé pour ses prises de position perçues comme politiques. Ce nouveau prix, attribué en marge du tirage au sort du Mondial, illustre selon eux une tendance croissante à l’influence diplomatique dans le domaine sportif.
























