Après que dictateur Gaid Salah n’a pas eu honte de refuser la libération de Moudjahid Lakhdar, l’Organisation nationale des Moudjahidines (ONM) a appelé aujourd’hui le ministre de la Justice Belkacem Zeghmati à intervenir pour des raisons humanitaires et historiques afin de libérer le Moudjahid Lakhdar Bouregaa.
« À la lumière des derniers développements inquiétants de son état de santé, l’Organisation nationale des Moudjahidine vous sollicite, en partant de considérations humaines et historiques, en relation avec lien de ce moudjahid avec la guerre de libération », a déclaré l’ONM.
L’organisation nationale des Moudjahidines a ajouté que « Comme vous le savez, la détérioration de l’état de santé de Lakhdar Bouregaa a nécessité son transfert en urgence de la prison d’El Harrach vers l’hôpital Mustapha Bacha d’Alger. Vu ce développement dramatique, et nonobstant les positions conjoncturelles vis-à-vis de l’actualité et ce qui en a suivi comme conséquences, notre confiance reste entière que vous preniez une initiative qui tienne compte des considérations déjà évoquées, afin de lui permettre de se retrouver au sein de sa famille et de bénéficier d’une meilleure prise en charge que nécessite son état ».
Par ailleurs, les gardes du Temple des généraux poursuivaient leur dictature et leur tyrannie sur le peuple. En effet, les services de sécurité de la wilaya d’Annaba ont arrêté des dizaines de citoyens environ 30 personnes au cours d’une manifestation refusant les élections prévues pour décembre prochain en raison du manque de conditions pour l’organiser. En outre, poussé par Gaid Salah, un groupe de travailleurs appartenant à l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) s’est mobilisé pour participer à une marche en faveur de l’élection de décembre prochain, sur la place de la Révolution avec la mise en service de bus pour emmener les participants sur les lieux.
Cependant, plusieurs travailleurs ont refusé de participer à cette marche. Et ceux qui ont rejeté les élections présidentielles dans les circonstances actuelles ont organisé une deuxième marche, mais des policiers sont intervenus rapidement et ont arrêté des dizaines de citoyens utilisant la force, pour permettre aux partisans des élections de se joindre à la Place de la Révolution.
Après la vague d’arrestations, les citoyens se sont rassemblés devant le siège de la sécurité d’Annaba pour demander la libération des détenus arrêtés, mais la police a arrêté un certain nombre d’autres personnes qui demandaient la libération des détenus.