Pour son entrée en lice dans la 35ᵉ édition de la Coupe d’Afrique des Nations, l’Égypte a dû s’employer jusqu’aux dernières secondes pour venir à bout du Zimbabwe (2-1), lundi soir à Agadir, dans le cadre du groupe B. Longtemps menée, la sélection égyptienne a renversé la situation grâce à Omar Marmoush et à son capitaine Mohamed Salah, auteur du but de la victoire dans le temps additionnel.
Dès les premières minutes, la domination égyptienne est nette, mais l’Égypte se heurte à un cruel manque de réalisme. Cette inefficacité finit par coûter cher : sur une contre-attaque parfaitement menée, le Zimbabwe ouvre le score contre le cours du jeu à la 20ᵉ minute grâce à Prince Dube.
Piqués au vif, les Égyptiens tentent de réagir avant la pause. Marmoush s’illustre à deux reprises, d’abord par une frappe puissante détournée en corner à la 38ᵉ minute, puis par un tir au-dessus de la barre juste avant la mi-temps. La première période se conclut sur une note frustrante pour les Pharaons, d’autant qu’Emam Ashour doit céder sa place sur blessure à la 32ᵉ minute, tandis que Marwan Attia et Trezeguet écopent d’un avertissement.
De son côté, le Zimbabwe, dirigé par le technicien roumain Marian Marinica, nourrit de grandes ambitions. Éliminés dès la phase de groupes lors de leurs cinq précédentes participations, les « Guerriers » espèrent enfin briser cette malédiction.
Au retour des vestiaires, l’Égypte affiche un tout autre visage. Plus déterminée, plus incisive, elle multiplie les offensives. Marmoush manque d’égaliser à la 55ᵉ minute, avant de concrétiser enfin la domination égyptienne à la 64ᵉ minute. L’attaquant perce la défense, progresse balle au pied et déclenche une frappe puissante qui ne laisse aucune chance au gardien zimbabwéen.
Libérés mais toujours concentrés, les Pharaons poursuivent leurs efforts. Mostafa passe tout près du but du break à la 65ᵉ minute, mais Arubi sauve encore les siens. La précipitation, notamment de Zizo, empêche l’Égypte de prendre l’avantage plus tôt.
Il faudra finalement attendre le temps additionnel pour voir Mohamed Salah surgir au moment décisif. Opportuniste et lucide, le capitaine égyptien propulse le ballon au fond des filets et offre à son équipe une victoire précieuse, synonyme de confiance pour la suite de la compétition.
Grâce à ce succès arraché dans la douleur, l’Égypte lance idéalement sa CAN 2025, tandis que le Zimbabwe, malgré une prestation courageuse, repart frustré mais avec des motifs d’espoir pour la suite du tournoi.



























