Grâce à la politique d’un groupe de généraux déviants et impotents, à leur tête le corrompu et criminel général Chengriha, de nombreux rapports internationaux ont classé l’Algérie parmi les États fragiles et vulnérables dans le monde. De nombreux activistes ont considéré que ces rapports confirment une « situation existante », affirmant que la corruption en Algérie est bien plus importante que ce qui est mentionné dans les rapports, la preuve en étant la réalité misérable des Algériens.
L’indice des États fragiles pour l’année 2025, récemment publié par l’organisation « Fonds pour la paix » et le magazine « Foreign Policy » aux États-Unis, a classé l’Algérie à la 47e place mondiale parmi 178 pays couverts par le rapport.
Le rapport classe les pays de manière que les plus fragiles soient en tête de liste, tandis que les moins fragiles sont en queue. L’indice s’est basé sur 12 critères sociaux, politiques et économiques. L’Algérie a perdu dix places par rapport au classement de 2024, où elle occupait la 57e position mondiale.
Les indicateurs économiques indiquant l’échec de l’État incluent le recul des grands indices comme le revenu national, le déséquilibre de la balance commerciale et le taux de change. Les indicateurs politiques comprennent plusieurs critères tels que la perte de légitimité de l’État due à la propagation de la corruption parmi les élites au pouvoir, la faiblesse de la confiance dans les institutions, l’absence d’application équitable de la loi, les violations des droits de l’homme, l’absence de sécurité et le manque de transparence dans la gestion. Quant aux indicateurs sociaux, ils se manifestent par l’augmentation des pressions démographiques, le mouvement négatif des individus et des réfugiés.
Les raisons de l’inclusion de l’Algérie parmi les États les plus fragiles et vulnérables sont multiples, les plus importantes selon l’expert économique Saïd Hamlaoui, qui s’est exprimé sur notre site, étant la mauvaise performance économique et le recul du développement, ainsi que l’enregistrement d’un déficit dans la balance commerciale au cours des quatre derniers mois de l’année précédente estimé à 14 milliards de dollars en raison du recul de la demande sur les hydrocarbures algériens sur les marchés mondiaux. Les chiffres du Centre national d’information et de statistiques relevant des douanes révèlent une baisse de la valeur des exportations au cours des premiers mois de l’année en cours de 41 %, tandis qu’une baisse de la valeur des importations de 8,27 % a été enregistrée.
Le rapport a noté l’absence d’un développement économique local équitable, l’existence de disparités entre les catégories sociales, des pressions démographiques avec un manque de nourriture, une augmentation du taux de mortalité, une augmentation du nombre de réfugiés et une fuite des cerveaux algériens. En outre, le rapport a enregistré un recul de la légitimité de l’État, lui attribuant une note de 58 sur dix, en raison de la fragilité de la performance gouvernementale, de la faiblesse des qualifications démocratiques, de la propagation de la corruption, des conflits entre les clans au pouvoir, de l’existence de conflits entre les responsables locaux et centraux, ainsi que de la division des élites.
Ce classement a suscité des réactions contrastées au niveau de la classe politique, l’opposition le considérant comme une évidence. Dans ce contexte, le secrétaire général du mouvement Ennahda, Mohamed Dhouibi, affirme à notre site que le contenu du rapport avait été indiqué précédemment par des documents du mouvement Ennahda et des documents du groupe de transition démocratique qui regroupe plusieurs partis d’opposition. Selon Dhouibi, les manifestations de corruption dans son pays ont évolué de la petite corruption à la corruption profonde qui a causé l’échec de l’État, qui est récemment arrivé à un stade de dissolution. Il considère que l’État est fragile et vulnérable car il adopte des politiques erronées qui ne correspondent ni aux aspirations du peuple algérien ni aux potentialités de l’État. Selon lui, il y a plusieurs manifestations de l’échec de l’État, comme la paralysie des institutions gouvernementales, la propagation de la corruption et l’absence d’une échelle de valeurs à tous les niveaux. Par conséquent, il estime que le rapport n’apporte rien de nouveau, mais selon ses dires, il confirme une situation existante qui place le peuple algérien entre le marteau d’une guerre avec les voisins et l’enclume d’une seconde décennie noire.

























