En raison de l’esclavage dans les casernes, assistons-nous à une révolte de soldats contre le système des généraux?

Pendant que les soldats de la première, deuxième et la cinquième région militaire vivent dans un grand lux où l’on leur apporte la nourriture délicieuse et somptueuse et font même leur plaisir avec des prostituées et des gais ainsi que des danseuses chaque week-end et peuvent avoir également des congés facilement, nos les soldats travaillant dans les « troisième, quatrième et sixième » régions militaires, selon nos sources, vivent dans des conditions difficiles.
En effet, les congés des soldats de rang inférieur sont contrôlés par les commandants. Dix jours de congé d’un soldat est vendu à la moitié de son salaire, ce qui a conduit certains parmi eux à ne plus prendre de congé puisque cela coûte cher et ne suffit pas pour rendre visite à la famille. Mais certains d’autres en profitent pour fuir le service militaire et son enfer.
Nos sources ont ajouté que certains soldats ont déclaré qu’ils n’ont pas pris de congé depuis des années, à cause de la désertion de certains militaires au cours des deux dernières années, notamment des soldats, à cause de ce qu’ils ont appelé l’esclavage dans lequel ils vivent dans ces régions militaires …
Notre source a mentionné que le salaire d’un soldat ne lui suffisait pas, puisque sa majeure partie allait dans les dettes de chaque mois en raison de la consommation excessive de cigarettes et de drogues que les commandants vendent à l’intérieur de la caserne, ce qui signifie qu’en fin de compte que les deux tiers du salaire du soldat sont gaspillés pour rien.
En plus de tout cela, et en 2020, tout le monde en Algérie a remarqué dans plusieurs wilayas que certains soldats avec leur uniforme militaire, transportant dans des voitures militaires les enfants des officiers supérieurs de leurs maisons à leurs écoles. Ou font promener les femmes et les familles des hauts gradés ou faisant des courses pour eux.
D’autres soldats sont également chargés de s’occuper des jardins des villas et des résidences de leurs chefs parmi les généraux et officiers supérieurs de divers grades militaires, ou ils sont chargés de faire la rotation pour gardiennage des maisons et des résidences de ces chefs. Ou certains d’entre eux sont chargés de superviser des tâches ménagères et personnelles diverses et variées. Par exemple, laver les sous-vêtements de la femme d’un officier supérieur.
Tout cela parce que les soldats sont à la merci de la hiérarchie des grades et des positions et qui vivent dans des casernes militaires, loin de leurs familles, gérées par des hauts gradés, plaçant les soldats aux rangs les plus bas sous l’autorité de ceux qui peuvent les contrôler selon leurs caprices personnels.
Le moindre refus ou désobéissance à leurs ordres expose les soldats à des sanctions disciplinaires ou restrictives, ou le transfert vers des zones militaires plus loin de leur famille et plus difficiles et sans rémunération. Cela a provoqué une grande colère parmi les soldats, entraînant un état de désobéissance dans la sixième région militaire.