Pendant des décennies, les Algériens ont été trahis, par les généraux en complicité avec le colonialisme français d’une part, et en éliminant tous les citoyens libres et les fidèles de ce pays d’autre part, puis en les attirant et les manipulant afin de devenir des HARKI- les Algériens qui ont coopéré avec l’armée française pendant la période du colonialisme- pour les utiliser aujourd’hui contre les libéraux.
En outre, si le système politique dans les Etats démocratiques est étroitement lié aux respects des droits humains fondamentaux, de maintenir et atteindre la dignité humaine, viser à avoir la meilleure vie pour ses citoyens en adoptant la transparence, la clarté, l’adhésion aux principes et aux valeurs morales, mettre en œuvre la loi et l’ordre, la politique en Algérie est exactement l’inverse de cela, car elle est basée sur la trahison, la tromperie, l’injustice, l’espionnage et les ragots.
Ceux qui connaissent le cours de l’histoire de l’Algérie depuis l’époque de la colonisation par la France à l’indépendance constateront que l’Algérie a passé par trois étapes fondamentales :
1 – La brève étape de la résistance armée menée par l’Armée de Libération contre le colonialiste français et contre les traîtres HARKI qui ont amené ce même colonisateur pour préserver leurs intérêts et asservir les Algériens
2- L’étape de chantage menée par les traîtres avec à leur tête Houari Boumédiène, qui ont avorté le plan de l’Armée de Libération de continuer la lutte pour libérer l’Algérie des traîtres HARKI et les forces extérieures qui les protégeaient, affirmant leur volonté d’impliquer les HARKI dans la construction de ce qui était appelé la Nouvelle Algérie. Et ainsi ils ont satisfait leur demande de retour du peuple repentant de l’armée française et ont poursuivi leur approche de toutes les formes de compromis pendant des décennies.
3- Le stade du prophétisme, qui est le stade actuel qui a suivi l’effondrement du stade de la négociation, et a abouti à différents formes pour diluer la vie politique et perpétuer la perte de confiance en l’Algérie comme patrie et chez les Algériens en tant que peuple. Et appliquer la politique de « diviser pour mieux régner » établi par cette bande de généraux pendant les étapes de son contrôle et de l’occupation de l’Algérie.