Le système de dénigrement orchestré par les généraux militaires algériens semble s’acharner sans discernement, créant des antagonismes sans fondement apparent. Dans cette frénésie, nos voisins et les nations arabes frères sont souvent injustement ciblés, selon la logique du régime de soumission.
Le quotidien londonien « Al-Arab » décortique habilement la guerre médiatique déclenchée par les organes du pouvoir militaire contre les Émirats arabes unis. Même après le limogeage du ministre de la Communication précédent, Mohamed Bouslimani, la campagne persiste sous la houlette du nouveau ministre, Mohamed Laagab. Cette persévérance laisse entendre que la problématique dépasse le simple mandat du ministre en charge de l’information.
Selon « Al-Arab », un courant influent au sein du pouvoir algérien pousse à l’escalade des tensions avec Abu Dhabi, avec des enchères potentielles portant sur Gaza et la question épineuse de la normalisation. Dans une tournure surprenante, « El Khabar », proche des cercles dirigeants liés aux généraux, avance l’affirmation que le « Shabak sioniste contrôle la sécurité émiratie. » Des allégations basées sur des données fallacieuses, visant à exploiter la situation à Gaza et le mécontentement populaire envers les politiques israéliennes pour ternir l’image des Émirats.
La presse londonienne souligne que les déclarations des porte-parole militaires sont des « accusations préfabriquées », n’attendant qu’un signal des généraux pour devenir le point central des discussions médiatiques en Algérie.
Le discours médiatique envers les Émirats a subi une transformation notable depuis l’élection du président Abdelmadjid Tebboune et l’ascension du général Saïd Chengriha à la tête de la direction militaire. Malgré les campagnes médiatiques répétées, les Émirats Arabes Unis continuent d’ignorer les attaques et maintiennent leurs activités économiques et commerciales, témoignant ainsi d’une résilience face à ces manœuvres médiatiques orchestrées depuis Alger.