L’observation attentive de l’histoire de nos dirigeants ne révèle aucune trace de vertu, ni pour leur présent ni pour leur futur. Aucun chef parmi ceux qui prétendent nous guider depuis l’indépendance n’a été aperçu accomplissant les rituels religieux tels que la prière, le pèlerinage ou la ‘Umrah. Ces pratiques, pourtant essentielles pour tout croyant, sont demeurées absentes du quotidien de nos prétendus leaders. L’unique exception remonte au moment où Tebboune, dans un geste singulier, s’est prosterné aux côtés de l’imam, faisant preuve d’une incrédulité et d’une arrogance déroutantes envers l’obéissance à Dieu. Tebboune, dans son attitude, n’a pas accordé à quiconque, même s’il était l’imam dans une mosquée, la possibilité de le précéder ou de le surpasser. Quant au pèlerinage et à la ‘Umrah, ces actes de dévotion tant convoités par les croyants, ils sont systématiquement ignorés par les dirigeants résidant au palais d’El-Mouradia. Préférant s’engager dans des pèlerinages bien profanes, tels que la visite de la tombe de Staline ou du mausolée de Khomeini, nos leaders semblent vouloir satisfaire des préférences politiques plutôt que religieuses, suivant ainsi des doctrines enracinées dans leur adhésion aux idéologies communistes et chiites promues par Bouteflika.
Malgré cela, des croyants et des croyantes continuent de sacrifier leurs biens précieux pour accomplir le pèlerinage ou la ‘Umrah. Certains vendent leur héritage, d’autres leur voiture. Des femmes passent des nuits en prière, implorant Dieu pour la réalisation de leur désir de pèlerinage et pour la visite du Prophète, que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui. Pendant ce temps, l’amuseur Chengriha a parcouru plus de six mille kilomètres jusqu’aux terres sacrées, passant plus de dix jours près de La Mecque et de Médine. Les responsables saoudiens ont même offert à Chengriha et à ses accompagnateurs un séjour cinq étoiles pour accomplir gratuitement la ‘Umrah. Une opportunité qui fait rêver des milliards de musulmans, mais Chengriha, objet de colère, a froidement refusé. En effet, peu importe la souffrance des pécheurs repentants désirant accomplir la ‘Umrah, Chengriha semble ne pas se soucier de souiller les terres saintes avec ses péchés, ayant refusé toute repentance et ne s’étant jamais prosterné devant Dieu. Privé de la possibilité d’accéder à La Mecque et à Médine, Chengriha incarne une tragédie marquante, condamné par Dieu et rejeté par les anges, symbolisant ainsi la désillusion du peuple envers ses dirigeants.