En dépit de la détérioration de la situation économique en Algérie à la suite de la corruption qui ravage le pays depuis des décennies et sous l’autorité d’un gouvernement défaillant, on ne s’attend pas à ce que cette détérioration affecte la réserve de trésorerie en devises du pays, qui dépasse 25%.
Selon une source officielle de la Banque centrale d’Algérie, la réserve de trésorerie du pays en devises étrangères a chuté à moins de 60 milliards de dollars, et la situation est effrayante, et confirme les préoccupations exprimées par des spécialistes de la gestion des finances et de l’économie du pays, a déclaré un responsable de la banque centrale qui estime que la situation est très fragile en raison de la souffrance des milieux politiques et administratifs de la corruption, du gaspillage, d’enrichissement illégal et du trafic d’influence.
Ces phénomènes qui ont affecté l’Algérie par leur caractère négatif et destructif et constituent désormais une menace pour la sécurité nationale. Cette baisse aura également une incidence négative pour assurer les importations du pays ainsi que les salaires des employés de l’État, et conduira certainement à une faible compétitivité du secteur bancaire algérien au niveau mondial, en plus d’accroître l’inquiétude des hommes d’affaires et des investisseurs dans le pays.
Le responsable a ajouté que l’Algérie avait perdu beaucoup de ses ressources économiques non seulement au cours des derniers mois, mais aussi depuis le début de 2018 causé par la réduction des ressources financières de l’État issu des recettes pétrolières, qui représentaient 80,8% des recettes du budget de l’État. Tout cela montre que l’Algérie se dirige vers l’inconnu.