Au deuxième jour des épreuves du baccalauréat 2025, les examens se sont déroulés dans de bonnes conditions à travers les 2.964 centres d’examen du pays, sans interruption d’internet, une première depuis plusieurs années. Le ministère de l’Éducation nationale a souligné, dans un communiqué, l’importance de respecter rigoureusement les consignes pour garantir une compétition loyale. Toute infraction, comme l’introduction de téléphones portables ou d’appareils électroniques dans les centres, même sans usage, entraîne des sanctions sévères, allant de l’exclusion immédiate à des poursuites judiciaires. Les candidats doivent remettre leurs appareils aux secrétariats des centres. L’usage de dispositifs électroniques pour tricher, ainsi que la diffusion de sujets d’examen en ligne par des candidats ou des surveillants, sont considérés comme des crimes passibles de sanctions pénales.
Le premier jour des épreuves a également été marqué par une organisation rigoureuse, avec des conditions sereines et des sujets en langue arabe et sciences islamiques conformes au programme scolaire, salués par les candidats. Les moyens matériels et humains mobilisés, sous la supervision de 308.000 encadreurs, ont assuré la fluidité des examens. Les établissements pénitentiaires ont facilité le travail des équipes pédagogiques dans leurs centres d’examen.
Au total, 878.857 candidats, dont 548.000 scolarisés et 330.000 libres, participent à cette session, qui couvre sept filières : lettres et philosophie, langues étrangères, sciences expérimentales, maths-techniques (génie mécanique, électrique, civil, procédés), gestion et économie, et arts (musique, cinéma/audiovisuel, théâtre, arts plastiques). Les épreuves, qui se déroulent sur cinq jours, bénéficient de mesures administratives, sécuritaires et techniques renforcées.
