L’Organisation nationale populaire pour la protection des consommateurs a mis en garde contre la prolifération inquiétante de centres de hijama non autorisés, gérés par des individus sans qualifications médicales ni niveau d’éducation adéquat, ce qui constitue un danger direct pour la santé des citoyens. La multiplication de ces centres douteux a suscité des préoccupations dans les quartiers et les wilayas de la République, alarmant les autorités officielles après leur promotion sous le couvert de « soins corporels ». En réalité, ces centres pratiquent des techniques d’incision cutanée similaires à des interventions chirurgicales et proposent également des procédures d’augmentation des fesses pour les hommes et les femmes, réalisées par des personnes non qualifiées médicalement et sans formation académique reconnue, selon les informations rapportées par la presse nationale.
Dans un communiqué publié sur sa page officielle Facebook, l’organisation a déclaré que la plupart de ces centres sont dirigés par des individus dépourvus de toute qualification médicale ou éducative, ce qui représente un risque majeur pour la santé physique et mentale des citoyens. Elle a également pointé du doigt l’utilisation d’instruments non autorisés par le ministère de la Santé pour des procédures d’augmentation des fesses et des seins. L’organisation a insisté sur le fait que la hijama et les interventions esthétiques nécessitent le respect de conditions sanitaires strictes et la supervision de spécialistes hautement qualifiés. Elle a noté que la plupart de ces centres manquent des normes minimales de sécurité sanitaire, soulignant que les personnes réalisant ces interventions n’ont reçu aucune formation médicale certifiée. De plus, nombre de ces centres serviraient de façades pour des activités de prostitution et de pratiques sexuelles déviantes, générant d’importants profits pour leurs propriétaires en exploitant les touristes et visiteurs arabes et étrangers. L’organisation a appelé les citoyens à vérifier les qualifications des praticiens dans ces établissements et à veiller au respect des normes sanitaires reconnues. Elle a également exhorté les autorités compétentes à intensifier les contrôles sur ces structures afin d’éviter des complications sanitaires pouvant menacer la sécurité des individus.
