Les fortes pluies ont engendré des inondations dévastatrices en Afghanistan, causant la mort d’au moins 33 personnes en l’espace de trois jours. Les autorités rapportent que la majorité des décès ont été causés par l’effondrement des toits, tandis qu’environ 600 maisons ont été soit endommagées, soit complètement détruites. Les dégâts incluent également la perte de 200 têtes de bétail, la destruction de près de 600 kilomètres de routes et l’inondation de quelque 800 hectares de terres agricoles.
Ces pluies torrentielles ont touché vingt des 34 provinces du pays, avec des conséquences particulièrement graves dans les régions de l’ouest de Farah, Herat, le sud de Zabul et Kandahar. Les autorités ont averti que de nouvelles précipitations sont à prévoir dans les prochains jours dans la plupart des provinces afghanes.
Depuis le retour des talibans au pouvoir en 2021, l’aide étrangère à l’Afghanistan a considérablement diminué, entravant ainsi les efforts de réponse aux catastrophes naturelles. Cette situation aggrave les défis déjà présents dans un pays déchiré par des décennies de guerre, ce qui rend l’Afghanistan particulièrement vulnérable aux impacts du changement climatique.
Les scientifiques soulignent que ces conditions météorologiques extrêmes sont exacerbées par le réchauffement climatique. Alors que le pays continue de faire face à des défis socio-politiques complexes, il est urgent de renforcer sa résilience face aux effets du changement climatique.