La chambre criminelle près la cour d’Alger a prononcé ce dimanche 2 janvier son verdict en appel dans l’affaire de l’ancien directeur général de la résidence d’état « sahel », Hamid Melzi, poursuivi pour des faits de corruption avec autres anciens ministres et hauts responsables.
En effet, le principal mis en cause en l’occurrence Hamid Melzi vient d’être condamné à 03 ans et demi de prison ferme avec la saisie d’un compte bancaire au niveau d’une banque aux émirats.
La même juridiction a également confirmé les jugements rendus en première instance à l’encontre des deux anciens Premiers ministres, Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, également poursuivis dans cette affaire, en sus de Mouloud, Ahmed et Salim Melzi.
Les deux anciens ministres Ouyahia et Sellal ont été condamnés respectivement, à une peine 6 et 5 ans de prison ferme assortie d’une amende d’un (1) million de dinars pour chacun par la même instance judiciaire.
Dans le cadre de la même affaire, la cour d’Alger vient d’annuler le jugement rendu en première instance à l’encontre des deux accusés, Bekhouche Allache, ex-DG d’Air Algérie et Fouad Cheriet, ex-directeur de la Résidence El Mithak,. Quant à l’ex-DG d’Algérie Télécom et Ahmed Choudar ont écopé d’une peine d’un an de prison avec sursis assortie d’une amende de 200.000 DA. La même peine a été prononcée à l’encontre de Walid Melzi.
L’institution judiciaire a également confirmé les jugements rendus en première instance à l’encontre des personnes morales (sociétés de Melzi et de ses fils), avec dédommagement du Trésor public avec un montant de 100 millions de DA.
Le tribunal de sidi m’hamed avait condamné fin septembre passé, le principal accusé, Hamid Melzi , à une peine de 5 ans de prison ferme, assortie d’une amende de 8 millions de da , alors que l’ancien Premier ministre, Ahmed Ouyahia a été condamné à une peine de 6 ans de prison ferme assortie d’une amende d’un (01) million de DA. Abdelmalek Sellal a, quant à lui, écopé d’une peine de 5 ans de prison ferme, assortie d’une amende d’un (01) million de DA.
A titre de rappel, Hamid Melzi est poursuivi pour plusieurs chefs d’accusation, notamment pour blanchiment d’argent, transfert de biens provenant de la criminalité, abus de fonctions pour l’acquisition d’indus privilèges, incitation d’agents publics à exploiter leur influence outre la conclusion de contrats en violation des dispositions législatives et réglementaires en vigueur. Il est placé en détention provisoire depuis mai 2019.