La filiale algérienne du géant chinois des télécommunications Huawei a réagi, ce vendredi 16 août, à une information, parue initialement dans le « Wall Street Journal » américain, qui accuse le géant chinois d’avoir aider le pouvoir à espionner l’opposition algérienne et deux autres pays africains
« Le 14 août, des médias algériens ont repris un article de Wall Street Journal , indiquant que les employés de Huawei avaient utilisé les solutions de la Smart city « la ville sécurisées » pour aider les gouvernements ougandais, zambiens et algériens à espionner leurs opposants politiques …Huawei rejette complètement les allégations non fondées et incertaines du Wall Street Journal contre ses activités commerciales en Algérie, en Ouganda et en Zambie »,a déclaré le groupe dans un communiqué rendu public ce matin sur sa page « Face book »
Pour le géant chinois des technologies de l’information et de la communication, ces « allégations » sont « infondées et incertaine ». Il accuse, à ce titre, le quotidien national américain de se position « contre ses activités commerciales en Algérie, en Ouganda et en Zambie ».
Le même communiqué souligne que le code de conduite professionnelle de Huawei interdit à tout employé d’entreprendre des activités qui compromettraient les données ou la confidentialité de nos clients ou des utilisateurs finaux, ou qui enfreindraient les lois en vigueur »
En conclusion, le géant chinois affirme être fier «de respecter les lois et les réglementations locales à travers tous les marchés où il opère et défendra sa réputation avec vigueur face à de telles allégations sans fondement », a écrit le groupe.
Selon le journal américain, les dirigeants de Huawei, ont recommandés aux autorités ougandaises, de jeter un œil au système de surveillance présent en Algérie, révèle notamment le Wall Street Journal, qui affirme dans ce cadre qu’une équipe de responsables de sécurité ougandais s’est déplacée en septembre 2017 à Alger pour étudier le système de vidéo-surveillance à Alger, qui comprend des centres de surveillance de masse et de cyber-surveillance.