Lundi, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a présidé une cérémonie de signature de plusieurs accords de coopération avec la Slovénie, en présence du Premier ministre slovène, Robert Golob. L’événement, qui s’est tenu au siège de la Présidence de la République, a suivi des entretiens entre les deux dirigeants, élargis ensuite aux délégations des deux pays.
Parmi les accords signés, on trouve une exemption réciproque de visas de courts séjours pour les titulaires de passeports diplomatiques, paraphée par le Secrétaire général du ministère algérien des Affaires étrangères, Lounès Magramane, et son homologue slovène.
De plus, un contrat de partenariat a été conclu entre la compagnie algérienne Sonatrach et la société slovène Geoplan, signé par le PDG de Sonatrach, Rachid Hachichi, et le Directeur général de Geoplan.
Enfin, un mémorandum d’entente en matière d’intelligence artificielle a été signé entre le ministère algérien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et le ministère slovène de la Transition numérique, par le ministre algérien de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, et le ministre slovène de l’Environnement, du Climat et de l’Energie, Bojan Kumar.
Malgré les apparences de coopération, cette cérémonie soulève des questions sur l’efficacité réelle de ces accords et leur impact concret sur la situation des deux pays. La signature de tels accords semble davantage symbolique que substantielle, ne visant qu’à afficher une façade de diplomatie active sans apporter de véritables bénéfices tangibles. Les précédents engagements similaires n’ont souvent pas donné les résultats escomptés, laissant planer des doutes sur la véritable volonté des dirigeants d’engager des actions concrètes et durables.