Quelle influence notre alimentation a-t-elle réellement sur notre intelligence ?

Les études sur le sujet ne manquent pas. Des chercheurs ont suivi le développement des enfants de 14 500 familles. Les scientifiques ont pu montrer que les enfants qui n’étaient pas allaités ou qui mangeaient beaucoup d’aliments gras et sucrés en bas âge étaient légèrement moins intelligents à l’âge de huit ans que les enfants allaités et avaient une alimentation plus saine dans l’ensemble. Une étude portant sur 245 élèves du primaire a montré que les enfants qui consommaient beaucoup de sucre blanc, de pain blanc ou de pâtes produits industriellement obtenaient également de moins bons résultats aux tests d’intelligence. Cela montre que les personnes qui mangent beaucoup de sucre et de produits céréaliers et de pommes de terre hautement transformés ont plus de mal à réfléchir.
Cependant, les deux études ont des faiblesses : elles prouvent seulement qu’il existe un lien entre la nutrition et l’intelligence, mais ne précisent pas en quoi cela consiste. Une alimentation moins équilibrée ne doit pas nécessairement être la cause d’une intelligence inférieure. Il se pourrait également que les enfants moins intelligents soient simplement plus susceptibles de manger de la restauration rapide. Ou que les parents attachent moins d’importance à une alimentation saine et au développement intellectuel de leur progéniture.
Le nombre croissant d’études sur les effets des soi-disant mauvais aliments, la présence du sujet dans les médias et les tendances alimentaires en constante évolution montrent une chose : l’intérêt pour le sujet de la nutrition est grand et ininterrompu.
Même si les études ne peuvent pas encore prouver de manière adéquate l’effet de la nourriture sur le psychisme et le corps, cela semble déjà certain : des aliments frais et équilibrés font plus pour les gens que la restauration rapide. Ce n’est que si vous fournissez à votre corps un apport équilibré en nutriments qu’il peut fonctionner de manière optimale. Non seulement la qualité des aliments pourrait affecter les capacités cognitives, mais aussi la quantité.