Un sportif anglais veut couper son pied pour participer aux Jeux Paralympiques de Tokyo

Un joueur anglais n’a eu qu’à penser à amputer son pied pour pouvoir continuer à jouer avec l’équipe nationale anglaise de basket-ball en fauteuil roulant et la participation aux Jeux Paralympiques de Tokyo l’année prochaine.
L’idée peut sembler folle et choquante, mais George Bates, 26 ans, y réfléchit sérieusement, et la raison des changements de lois l’empêchera de participer avec son pays à Tokyo.
Le Comité international paralympique a récemment adopté des amendements aux lois, limitant le basketball en fauteuil roulant à certains groupes ayant des besoins spéciaux.
Les nouvelles modifications permettent à 10 groupes de participer au basketball en fauteuil roulant. Tandis que le jeune Bates souffre du syndrome de dystrophie sympathique (CRPS), un handicap qui ne figure pas dans les dix catégories.
Bates a eu une blessure dans un match de football à l’âge de 11 ans. Il est devenu incapable de marcher sans assistance, et a commencé à jouer avec une équipe de basketball en fauteuil roulant depuis 2013, et est devenu champion du monde et d’Europe avec l’équipe nationale d’Angleterre.
« Je me suis entraîné pendant de nombreuses années, donc j’ai été vraiment choqué d’apprendre les nouvelles modifications », a déclaré Bates à Sky Sports. « J’ai eu l’occasion d’amputer mon pied quand j’avais 15 ans, et j’ai choisi de ne pas le faire. Mais, j’aurais aimé prendre une autre décision. Cela aurait rendu les choses beaucoup plus faciles aujourd’hui, mais je ne pensais pas me retrouver dans cette situation, où l’handicap ne suffit pas pour faire du sport pour les handicapés ».
Et avant d’arriver à cette solution difficile, le jeune athlète espère gagner le procès qu’il a déposé afin de lui permettre de continuer avec l’équipe d’Angleterre, et a déclaré: « Il y a des choses que je peux essayer de faire avant de prendre cette décision, mais je dois commencer à y réfléchir maintenant car ce n’est pas une décision facile. J’ai encore 10 ans de ma carrière. Et je dois vivre le reste de ma vie de cette façon, c’est donc une décision importante ».