Dans une décision retentissante, l’ancien président de la Juventus Turin, Andrea Agnelli, a été lourdement sanctionné par la Fédération italienne de football (FIGC) ce lundi. Accusé d’avoir été impliqué dans l’affaire des « manoeuvres salariales », Agnelli écope d’une suspension de 16 mois de toute fonction liée au football.
Cette affaire avait éclaté lorsque le club turinois avait été condamné à une amende d’environ 700 000 euros en mai dernier pour avoir mis en place un système de paiement différé des salaires des joueurs pendant la pandémie de Covid-19. Malgré cette sanction, Agnelli avait refusé de négocier, ce qui a conduit à des conséquences plus graves.
Le tribunal disciplinaire de la FIGC a rendu son verdict, déclarant Agnelli coupable de cette affaire. Il convient de noter qu’il avait déjà démissionné de son poste de président à la fin de l’année précédente, aux côtés du reste du conseil d’administration de la Juventus. Cette nouvelle suspension représente la deuxième peine infligée à Agnelli en moins d’un an, car en janvier, il avait déjà été exclu du football italien pour une durée de deux ans. Cette sanction faisait suite à une autre affaire où la Juve avait été reconnue coupable d’avoir manipulé des transferts afin de fausser artificiellement ses résultats financiers.
Cette décision met en évidence la détermination de la FIGC à lutter contre toute forme de manquements et d’infractions dans le monde du football italien. Pour Agnelli, cette nouvelle suspension représente un coup dur dans sa carrière déjà ébranlée. La Juventus, quant à elle, devra faire face à cette situation et trouver un moyen de combler le vide laissé par son ancien président, qui avait occupé le poste pendant plusieurs années.
Il est clair que les conséquences de cette affaire continueront de faire parler d’elles et que le football italien devra faire face aux répercussions de ces actes répréhensibles. Les mesures prises par la FIGC visent à rétablir l’intégrité et l’équité dans le sport, et il reste à voir comment les différentes parties concernées réagiront à cette nouvelle sanction.