Après le fiasco de l’Algérie à la CAN, où elle a quitté la compétition dès le premier tour sans gloire ni honneur, les dirigeants du football algérien sont dans l’urgence de trouver un nouveau sélectionneur. Mais pas n’importe lequel : il faut un nom ronflant, un CV prestigieux, un palmarès étoilé. Bref, il faut un miracle.
C’est ainsi que, dans leur quête désespérée, ils ont jeté leur dévolu sur des entraîneurs tels qu’Hervé Renard, Vahid Halilhodzic, le sauveur du Japon, Petkovic, le magicien de la Suisse, ou encore Sampaoli, le fou du Chili. Des négociations seraient en cours, mais on imagine mal ces techniciens accepter de s’embarquer dans une galère sans nom.
Mais le summum du ridicule a été atteint lorsque le président de la FAF, Walid Sadi, a osé contacter Zinédine Zidane, l’icône du football mondial, pour lui proposer de prendre les rênes des Fennecs. Zidane, dont les origines algériennes sont connues de tous, a poliment décliné l’offre, préférant attendre un poste plus en adéquation avec son statut et ses ambitions.
Car Zidane, qui a tout gagné avec le Real Madrid, n’a qu’un seul rêve : entraîner un jour l’équipe de France, son pays de naissance et de cœur. C’est ce qu’il a confié au journal l’Équipe, qui a révélé l’information. Une information qui a fait l’effet d’une douche froide pour les supporters algériens, qui se voyaient déjà chanter la Marseillaise avec Zizou.