L’Olympique Lyonnais n’y arrive plus et a enregistré samedi, les Gones ont été battu à domicile contre Nantes (0-1), aggravant leur situation et fragilisant un peu plus la position d’un Sylvinho plus que jamais sur la sellette.
Son supérieur hiérarchique, ne s’en cache pas : l’entraîneur brésilien n’est pas à l’abri d’une éviction alors que l’OL traverse une tempête jamais vue depuis plus de vingt-trois ans dans la capitale des Gones. Il faut en effet remonter à la période mars-mai 1996 pour trouver trace d’une pire série. A l’époque, les Lyonnais étaient à huit matches sans succès. « Même si j’ai une histoire avec le club, c’est au président de prendre toutes les décisions les plus importantes. L’institution passera avant tout. Nous allons discuter samedi soir. Le président n’est pas content non plus, bien sûr. Nous verrons quelles décisions il prendra
Dans l’œil du cyclone Juninho, a assumé ses responsabilités» «C’est moi qui ai choisi Sylvinho. J’assume mes responsabilités », a encore indiqué Juni devant les micros. « Certains messages ne passent pas. L’attitude du groupe en général n’est pas bonne. Les joueurs qui entrent en jeu n’apportent pas toujours ce qu’ils devraient. On verra ce qu’il va se passer par la suite ».
Sylvinho a reconnu « une situation de crise ». « Il faut être dans une dynamique de travail pour récupérer cette confiance qui nous manque car les joueurs sont stressés. Il n’y a eu que deux tirs cadrés contre nous et les Nantais ont réussi à marquer un but. Il nous faut travailler et être plus précis devant le but. Il faut marquer pour avancer », a rappelé l’ancien joueur d’Arsenal et du Barça.
Les prochaines heures promettent d’être animées, où la sérénité n’est pas le maître mot. « C’est une période compliquée. C’est vrai que ça devient pesant », a admis Jeff Reine-Adelaïde aux médias. « On va s’en sortir et relever la tête ». Après cette nouvelle déconvenue, rien ne permet d’assurer que ce sera avec Sylvinho.