Le MC Alger poursuit sa préparation estivale avec un objectif clair, bâtir un effectif compétitif pour défendre son titre de champion d’Algérie et briller sur la scène africaine. Au cœur de ce chantier, un dossier prioritaire : trouver un meneur de jeu capable d’endosser le mythique numéro 10, véritable chef d’orchestre de l’animation offensive.
Après l’échec des négociations pour le retour de Youcef Belaïli, qui a finalement choisi de prolonger son aventure à l’Espérance de Tunis, la direction mouloudéenne a intensifié ses manœuvres sur le marché des transferts. Le vide laissé par l’absence d’un maître à jouer oblige le MCA à explorer plusieurs pistes sérieuses.
La cible prioritaire se nomme Farid Boulaya, milieu offensif de 32 ans, libre depuis son départ d’Al-Wakrah (Qatar) et ancien international algérien. Les échanges avec le président Hakim Hadj Redjem sont prometteurs, mais la concurrence reste vive, notamment face aux offres alléchantes venues du Golfe.
D’autres profils ont été approchés : Yassine Benzia, qui a finalement signé à Al-Fayhaa (Arabie saoudite) ; Farid El Mellali, en attente d’une opportunité à l’étranger ; ou encore Amir Sayoud, dont un retour au MCA semble désormais improbable.
En parallèle, le club a déjà sécurisé deux renforts, le gardien international Alexis Guendouz (ex-Persepolis FC, Iran) et le latéral droit Aymen Bouguerra (ex-CS Constantine). Des négociations sont également en cours pour Cassius Mailula, jeune international sud-africain prêté par le Wydad Casablanca, susceptible d’apporter une nouvelle dynamique à l’attaque.
Pendant ce temps, en Tunisie, le feuilleton Belaïli se poursuit. Selon Africafoot, l’international algérien, en froid avec la direction de l’Espérance, aurait instauré un climat tendu afin de forcer son départ. Absent des entraînements, il rêverait d’un retour au MCA, encouragé par son entourage. Mais la réalité financière complique l’opération : le club algérois, endetté à hauteur de 1,2 million d’euros, refuse de payer l’indemnité d’1 million exigée par l’Espérance.
Malgré ces obstacles, le manager général Sid Ahmed Khedis se veut confiant :« Le mercato est difficile, mais nous avançons dans nos discussions avec plusieurs joueurs. Nous avons encore du temps jusqu’à la fin août pour finaliser et construire une équipe solide et équilibrée. »
Entre marché des transferts agité et feuilleton Belaïli, le MCA joue contre la montre pour trouver son chef d’orchestre. Belaïli ou pas, le numéro 10 ne restera pas orphelin bien longtemps.