La France a offert l’une de ses prestations les plus maîtrisées de ces derniers mois en balayant l’Ukraine 4-0 au Parc des Princes, validant avec autorité son billet pour la Coupe du monde 2026.
Dans une soirée marquée par un profond recueillement en hommage aux victimes des attentats du 13 novembre, les hommes de Didier Deschamps ont su convertir l’émotion en puissance collective, imposant une domination totale et incontestable.
Longtemps contenu en première période, Kylian Mbappé a rappelé qu’il restait l’arme absolue de l’équipe de France. Peu inspiré, rarement trouvé dans les zones dangereuses et battu dans la plupart de ses duels, il a pourtant changé le destin du match d’un geste de patron : une panenka glaciale à la 55ᵉ minute.
Ce penalty, tiré avec une assurance souveraine, a libéré tout un collectif qui n’attendait qu’une étincelle.
À la 50ᵉ minute, Upamecano touche Nazaryna dans la surface française. Le VAR appelle l’arbitre, qui visionne les images… mais refuse finalement le penalty.
Sur l’action suivante, Matvienko commet l’irréparable sur Michael Olise dans la surface adverse. Cette fois, la faute est évidente. Mbappé transforme : 1-0, les Bleus s’envolent.
Michael Olise, titularisé et très en vue, a doublé la mise d’un tir en pivot aussi soudain que précis (76ᵉ).
Mais l’autre satisfaction majeure de la soirée se nomme N’Golo Kanté, de retour en sélection un an après sa dernière apparition. Précis, inspiré, omniprésent, il a rappelé qu’il demeurait un maître du tempo et un récupérateur unique au monde.
En fin de match, Hugo Ekitike, entré en supersub, a scellé la démonstration d’un joli geste de buteur, clôturant une partition collective proche de la perfection.
Avec cette victoire nette, les Bleus prolongent leur série impressionnante : 28 matchs sans défaite en éliminatoires, un record que seule la Belgique dépasse actuellement en Europe.
Déjà qualifiée pour le Mondial, la France se rendra dimanche en Azerbaïdjan avec légèreté, maîtrise et une confiance retrouvée.
Une qualification limpide, autoritaire, et un message clair envoyé au reste du monde : les Bleus seront bien au rendez-vous en 2026… et avec de grandes ambitions.

























