Le jeune attaquant du Borussia Dortmund, Karim Adeyemi, se retrouve au centre d’un scandale retentissant après la découverte d’armes illégales à son domicile, une affaire qui continue de faire la une des médias allemands. Une ordonnance pénale avait déjà été prononcée contre lui, le sanctionnant d’une amende record de 450 000 euros, payable en 60 versements de 7 500 euros, permettant au joueur d’éviter la prison et une inscription au casier judiciaire.
Lors d’une perquisition, les autorités allemandes avaient découvert chez Adeyemi un poing américain et un pistolet à impulsion électrique de type Taser, objets interdits par la loi allemande. La législation locale prévoit pour de telles infractions des peines allant jusqu’à trois ans de prison, et même dix ans en cas d’usage du poing américain.
Pour l’heure, Karim Adeyemi n’a pas fait de déclaration publique sur l’affaire. Son agent, Jorge Mendes, a toutefois affirmé que les armes ne lui appartenaient pas, et faisaient partie d’une « boîte mystère » commandée via TikTok. Cette explication, bien que surprenante, ne le dédouane pas légalement. Les autorités et les experts juridiques rappellent que la possession de ce type d’armes reste illégale, indépendamment de leur origine.
Le Borussia Dortmund a publié un communiqué officiel pour réaffirmer sa position :« Notre club prend toutes les affaires criminelles très au sérieux et reste en contact avec le joueur ainsi qu’avec les autorités compétentes. Nous traiterons cette affaire avec la plus stricte confidentialité. »
Aucune sanction interne n’a pour l’instant été annoncée, mais les médias allemands soulignent que l’incident pourrait accentuer la pression sur Adeyemi concernant son comportement hors des terrains. Le club envisage même l’ouverture d’une enquête interne pour clarifier les circonstances de cette affaire et évaluer d’éventuelles mesures disciplinaires. Malgré cette controverse, le joueur continue de s’entraîner normalement avec son équipe, illustrant sa volonté de ne pas laisser l’affaire affecter sa carrière sportive immédiate.
Du côté de la DFB (Fédération allemande de football), l’affaire pourrait être réexaminée, mais aucune sanction sévère n’est pour l’instant attendue. Les instances sportives semblent considérer qu’il s’agit d’un cas de possession et non d’usage d’armes, ce qui limite les conséquences sportives directes pour le joueur.
Malgré la gravité de l’affaire, le joueur échappe à la prison et conserve un casier vierge, mais cet incident risque de ternir sa réputation et de créer des remous dans le vestiaire.


























