La hype vient de s’effondrer. Au moment même où la Coupe Davis version « Final 8 » tentait désespérément de ranimer l’étincelle, la compétition encaisse ce mardi matin un nouveau coup dur : Carlos Alcaraz, numéro un mondial et visage de la nouvelle génération, jette l’éponge à la dernière minute. Blessé, épuisé, abattu — l’Espagnol renonce à défendre les couleurs de son pays à Bologne.
Deux jours seulement après sa défaite en finale du Masters de Turin face à un Jannik Sinner inarrêtable, Alcaraz a officialisé son retrait. Diminué tout au long du match, notamment par une gêne persistante à l’ischio-jambier droit, le jeune prodige espagnol a finalement été contraint de suivre l’avis médical.
« J’ai un œdème à l’ischio-jambier droit et l’avis médical me déconseille de participer à la compétition », écrit-il sur ses réseaux, la voix presque tremblante entre les lignes.
À 48 heures du quart de finale Espagne–République tchèque, la nouvelle tombe au plus mauvais moment et porte un coup sévère aux espoirs ibériques.
Alcaraz n’a pas caché son immense déception. Fidèle à son image de combattant animé d’un patriotisme sincère, il exprime un regret profond :
« J’ai toujours dit que jouer pour l’Espagne était ce qu’il y avait de plus beau au monde. J’avais vraiment hâte de contribuer à la victoire de notre équipe en Coupe Davis. Je rentre chez moi le cœur lourd. »
Un message qui résonne comme un cri du cœur — celui d’un champion qui refuse d’abandonner mais que son corps, cette fois, trahit.
Privée de Sinner — qui a choisi de préserver sa saison 2026 — puis d’Alcaraz, la Coupe Davis perd en quelques heures ses deux plus grandes attractions. Une catastrophe sportive, mais aussi médiatique, pour une compétition qui peine depuis plusieurs années à convaincre sous sa nouvelle formule.
Le malaise est palpable : les tribunes s’annoncent clairsemées, l’intérêt global s’érode, et les critiques sur le format se multiplient. « Dégueulasse », selon les mots crus du capitaine belge.
Deux absences qui laissent un vide immense et un sentiment général : la magie Davis s’éloigne.

























