Dubaï, Émirats arabes unis – La fédération iranienne de football (FFIRI) a annoncé, le 28 novembre 2025, qu’elle ne participera pas à la cérémonie du tirage au sort de la Coupe du monde 2026, prévue le 5 décembre à Washington. Cette décision fait suite au refus des États-Unis de délivrer des visas à plusieurs membres de sa délégation
Seuls quatre membres, dont le sélectionneur Amir Ghalenoei, ont obtenu l’autorisation d’entrée sur le sol américain. Le président de la fédération Mehdi Taj, son vice-président, le responsable de la sécurité et une quinzaine d’autres dirigeants se sont vu opposer une fin de non-recevoir, malgré les demandes déposées il y a plusieurs mois.
Ce blocage s’inscrit dans le cadre du nouveau « travel ban » réinstauré par l’administration Trump, qui interdit l’entrée aux ressortissants de douze pays, dont l’Iran et la République démocratique du Congo (également qualifiée pour le Mondial). Si les joueurs, le staff technique et leurs familles proches bénéficient d’exemptions pour raisons sportives, les hauts responsables fédéraux et les supporters n’en profitent pas.
L’Iran, déjà qualifié depuis mars 2025 et placé dans le chapeau 2, reste évidemment concerné par le tirage : son absence sera purement symbolique lors de la cérémonie. Mais ce boycott constitue un précédent embarrassant pour la FIFA, qui avait pourtant obtenu des garanties des trois pays hôtes (États-Unis, Canada, Mexique) sur l’accès de toutes les délégations qualifiées.
Au-delà de l’Iran, d’autres pays pourraient être affectés par des restrictions similaires, notamment ceux figurant sur la liste de l’interdiction de voyager américaine. Pour les supporters et les délégations, la question des visas et des exemptions est devenue un enjeu central, soulignant les difficultés logistiques et diplomatiques auxquelles sont confrontés les organisateurs de la Coupe du monde.


























