Liverpool peut enfin respirer. Englués depuis des semaines dans une spirale infernale — la pire depuis plus de 70 ans — les Reds ont stoppé l’hémorragie en s’imposant 2-0 au London Stadium. Un succès précieux, signé par l’homme que tout Anfield attendait : Alexander Isak, enfin buteur en Premier League sous ses nouvelles couleurs.
Recruté pour 145 millions d’euros, le Suédois devait lancer son aventure. Il l’a fait. À l’heure de jeu, servi en retrait par Cody Gakpo, il ajuste Areola d’un plat du pied précis. Un geste simple, mais essentiel pour une équipe en apnée.
Pourtant, son début de match avait été hésitant : deux occasions gâchées, un rythme encore fragile. Son but change la dynamique : Isak se libère, Liverpool aussi.
La décision la plus audacieuse du soir est venue d’Arne Slot : Mohamed Salah sur le banc, une première cette saison. Pari risqué, mais réussi. Aligné à droite, Florian Wirtz a apporté mobilité et verticalité, même si Areola l’a privé d’un but.
En face, West Ham, Réduits à dix, les Hammers cèdent dans le temps additionnel : Gakpo signe le 2-0 d’une frappe sèche (90e+2), scellant la victoire des Reds.
Avec ce succès, Liverpool remonte à la 8e place (21 points) et aperçoit enfin une possible reconstruction. Rien de spectaculaire, mais une base pour repartir.
West Ham, 17e à égalité avec Leeds, replonge dans ses fragilités et retombe dans la zone dangereuse.
Liverpool est loin d’être guéri. Mais pour la première fois depuis longtemps, une lumière apparaît. Elle porte un nom : Isak.

























