Jeddah, 7 décembre 2025 – Le rameur saoudien pionnier Husein Alireza, qui a marqué l’histoire de l’aviron en Arabie saoudite et représenté son pays aux Jeux olympiques de Tokyo en 2020, a été officiellement nommé membre de la Commission des athlètes du Comité international olympique (CIO).
Alireza, qui s’était illustré en atteignant les quarts de finale de l’épreuve de skiff à Tokyo, rejoint ainsi un groupe restreint de représentants internationaux chargés de défendre les intérêts des athlètes et de contribuer à l’élaboration de politiques sportives à l’échelle mondiale.
« Je suis profondément reconnaissant de cette confiance et inspiré par la responsabilité qui m’est confiée », a déclaré Alireza, dont la nomination a été confirmée par la présidente du CIO, Kirsty Coventry. « Ce groupe joue un rôle essentiel dans la protection des droits des athlètes et dans l’avenir du sport mondial. Je suis impatient d’y contribuer et de servir le mouvement qui a profondément marqué ma vie. »
Sa candidature à cette commission a été motivée par son expérience unique de développement de l’aviron en Arabie saoudite, un sport alors inexistant dans le pays. À une époque où le mouvement était embryonnaire, Alireza et un petit groupe d’athlètes ont dû prendre en charge toutes les étapes : obtention de financements et d’équipements, collaboration avec les ministères, visites dans les écoles, et mise en place des fondations d’un programme national d’aviron.
« Cette expérience m’a permis de comprendre concrètement le parcours complet d’un athlète, des défis rencontrés à la base jusqu’aux décisions de gouvernance », a expliqué le rameur. « De nombreux sportifs à travers le monde rencontrent les mêmes obstacles pour accéder aux opportunités et à la reconnaissance. Je souhaite m’assurer que leurs réalités et leurs voix contribuent à façonner l’avenir du sport. »
Pour Alireza, intégrer les instances dirigeantes est un levier de développement. « Lorsque les athlètes sont impliqués dans les décisions, les systèmes deviennent plus réactifs et les politiques évoluent au-delà de la simple protection pour tendre vers une véritable autonomisation. »


























