Comment les États-Unis espionnaient l’Algérie pendant plus de cinquante ans ?

Les États-Unis d’Amérique et la République d’Allemagne espionnaient l’Algérie il y a cinquante ans, selon l’enquête menée par le journal américain The Washington Post et la chaîne allemande ZDF. Les services de renseignement américains et allemands ayant espionné plus de 120 pays, en particulier ceux de l’Afrique du Nord comme l’Algérie, le Maroc, la Tunisie, la Libye et la Mauritanie. L’enquête révèle également Comment les services de renseignement américains et allemands ont utilisé la société « Crypto AG » pour espionner plusieurs pays du monde à leur propre avantage et au profit d’autres pays, étaient considérés comme des alliés.
En effet, cette entreprise a gagné des millions de dollars en vendant du matériel dans plus de 120 pays, mais ce que les clients ne savaient pas, c’est que la société « Crypto AG » était une filiale de la CIA ainsi que les services de renseignement allemands.
En fait, les services secrets des deux pays espionnaient les clients de « Crypto AG » à l’aide de leurs machines. Selon le Washington Post et ZDF, « les services secrets des deux pays ont utilisé des technologies truquées dans les appareils de l’entreprise afin qu’ils puissent facilement cracker les mots de passes que les pays utilisent pour envoyer des messages cryptés et l’opération a été appelé » thésaurus  » avant de la renommer « Opération Rubicon ».
Pour référence, l’Allemagne s’est retirée du processus d’espionnage au début des années 1990, mais la CIA a poursuivi son espionnage, en particulier dans les pays d’Afrique du Nord, selon les mêmes recherches après que les pays ont exprimé leur désir d’acheter des produits Crypto AG.
Selon la même enquête, les agences américaines et allemandes « ont espionné l’état des mollahs iraniens pendant la crise des otages de 1979 et ont fourni des informations sur l’armée argentine à la Grande-Bretagne pendant la guerre des Malouines. L’enquête révèle également que l’Amérique a espionné 18 pays africains via Crypto AG et a fourni les informations secrètes de ces pays à Israël, au Royaume-Uni, à la Suisse et à la Suède.