Maintenant que personne ne peut se cacher derrière le fauteuil roulant de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika, le pouvoir militaire, qui a toujours gouverné l’Algérie dans les coulisses, est en confrontation directe avec le peuple algérien.
Bien qu’avec la démission du président Bouteflika et l’emprisonnement de certains de ses alliés y compris des politiciens et des hommes d’affaires de haut niveau dans le pays, les manifestants algériens ont remporté un succès important mais partielle. Ce n’est pas encore le changement du système politique souhaité. Parce qu’en principe, les armées des pays démocratiques doivent être contrôlées par des politiciens civils et non l’inverse. Le temps est encore tôt pour dire que c’est la fin des manifestations qui visent loin.
En fait les revendications du people algérien sont claires, un changement réel et démocratique vers un pouvoir civil souligne plusieurs intellectuelles et actifs sur les réseaux sociaux qui sont le parapluie qui a mené de nombreuses manifestations contre le régime en appelant la population à continuer la lutte contre la corruption dans le pays.
Les dirigeants de l’armée doivent donner le pouvoir à la population. Si cela n’est pas fait dans les meilleurs délais, les manifestations contre le gouvernement se poursuivront. Nous rappelons et affirmons que toute tentative visant à détourner le hirak populaire par un « coup d’Etat » afin de le tué, les conséquences seront graves; d’où la nécessite de la prise en considération la volonté du peuple.
Les Algériens qui ont démontré de manière impressionnante une culture de protestation disciplinée, exigent aujourd’hui sans hésitation des changements positifs pour terminer une fois pour toutes avec l’ère Bouteflika.