Des milliers de citoyens algériens ont envahi les rues dans plusieurs villes ce samedi 22 février à l’occasion du 1er anniversaire du mouvement populaire nationale contre le système politique, et pour l’instauration d’une nouvelle république fondée sur des principes démocratiques.
Les manifestants brandissent l’emblème amazigh et scandent à vive voix au centre ville de la capitale “la Kabylie pouvoir à genou” . A Constantine, les manifestants ont été au rendez vous pour célébrer ce premier anniversaire du hirak qui continue à surprendre le monde entier avec son caractère pacifique. les marcheurs scandent “Djazyer houra dimokratia” (Algérie libre et démocratique).
les habitants de Bejaii sont descendus nombreux dans la rue pour fêter le premier anniversaire du hirak algérien, en scandant des slogans hostiles au pouvoir et d’autres à la gloire de la révolution en marche. A l’est du pays et plus principalement à Tebessa, les manifestants ont entonné le slogan de « le peuple veut la chute du système).
Hier, la veille de cet anniversaire, les algériens de toutes les wilayas du pays ont battu le pavé à Alger pour le 53e vendredi de contestation à la gloire du Mouvement Populaire qui boucle une année ce vendredi mais aussi pour réclamer le départ du système et l’instauration d’un Etat civil et non militaire.
En réponse à l’annonce par le président du Tebboune de faire de la journée du 22 février une fête nationale de la fraternité et de la cohésion entre le peuple et son armée pour la démocratie. Ils ont scandé « Ma djinach ihetefelou Djina bach terehelou » (Le Hirak n’a pas demandé une fête, le Hirak demande votre départ), ou encore «le peuple veut la chute du régime», et «le gang des bandits doit partir».
La contestation populaire avait en effet remporté une première victoire avec la chute de Bouteflika en avril dernier, mais veut aussi un nouveau système politique et une nouvelle forme de République.